MicroVu propose une gamme de machines dédiées au contrôle des pièces de révolution. Robustes et simples d’emploi, elles réalisent des mesures rapides dans l’environnement de la production.
C’est après avoir reçu une demande spécifique pour des machines dédiées au contrôle de pièces de révolution que Vici Vision (fabricant italien de machines spéciales dans le domaine du contrôle et de l’automatisation) a lancé la gamme MTL. « En parallèle, nous avions de notre côté des demandes provenant de sociétés de la vallée de l’Arve, spécialisées dans le décolletage. Nous avons fait remonter ces besoins aux équipes de Vici Vision, afin qu’elles adaptent le logiciel fourni avec les machines », explique Franck Zollinger, directeur marketing et stratégie chez MicroVu.
La gamme MTL issue de cette collaboration contrôle en quelques secondes le profil extérieur de pièces de révolution, en statique ou en dynamique. Le principe est basé sur une mesure vidéo. La pièce est placée verticalement au cœur de la machine, entre deux accessoires de fixation et mise en rotation. D’un côté se trouve un éclairage à Led. De l’autre, une optique télécentrique associée à une caméra linéaire. En quelques secondes, le système extrait une image de la pièce et réalise les mesures souhaitées (longueurs, angles, rayons, coaxialité, cylindricité, etc.). Un code de couleur indique alors si la pièce est conforme, ou pas, aux tolérances. « Dans son principe et sa facilité d’utilisation, la machine ressemble à un projecteur de profil. Mais elle offre davantage de fonctionnalités, puisqu’elle réalise les mesures à partir d’une image (et non d’une ombre), sur une pièce en rotation », précise Franck Zollinger.
La machine a été conçue pour une utilisation en production. La zone de mesure est isolée de la partie électronique par un flux d’air, et les éléments sensibles sont protégés afin de ne pas être endommagés si une pièce tombe dans la machine. L’interface a elle aussi été optimisée : l’opérateur n’a qu’à charger la pièce, sélectionner le programme (à partir d’un pupitre ou en scannant le code à barres de la pièce) et appuyer sur un bouton pour lancer l’acquisition de l’image. « Nous avons demandé à ce que l’opérateur travaille sur une image, et non sur le modèle théorique de la pièce, afin qu’il puisse voir ce qu’il mesure », ajoute Franck Zollinger.
La machine peut contrôler des pièces de grandes dimensions (jusqu’à 120 mm de diamètre et 870 mm de longueur) avec une précision de l’ordre de (2+D/100) µm sur le diamètre, et (5+L/100) µm sur la longueur. Son prix se situe dans une fourchette allant de 30 000 à 80 000 euros.
Marie-Line Zani-Demange