Trescal renforce ses moyens d’étalonnage pour les grandes longueurs

Le 21/02/2012 à 18:39

Le français Trescal a annoncé la mise en place opérationnelle d’un banc d’étalonnage pour les grandes longueurs. Cet outil va permettre l’automatisation des contrôles pour les instruments à traits et la possibilité d’étalonner les appareils de nouvelles technologies.

 

Le français Trescal, l’un des principaux acteurs européens dans les services d’étalonnage et de maintenance, propose désormais à ses clients industriels des prestations jusqu’à des longueurs de 20 m. « En complément d’un banc de mesure de 3 m SIP3002, nous avons en effet développé un second banc pour mieux répondre aux demandes des clients, en termes de délais et de coût des prestations notamment, et d’accroître encore notre activité », avance Sébastien Montarou, directeur de l’agence de Vendôme (Loir-et-Cher) de Trescal France.
Le banc unidirectionnel est composé de blocs et de rails de guidage en granit pour un déplacement aérostatique précis du chariot de mesure. Couplé à un système de mesure interférométrique, avec correction des facteurs d’influence sur les 20 m, et piloté par logiciel, le banc atteint des incertitudes de mesure estimées à U = 5 μm + 1.10-6 L. « Contrairement au banc existant qui imposait des reports successifs pour l’étalonnage des longueurs supérieures à 3 m, on s’affranchit des erreurs de lecture. Et on peut désormais automatiser les opérations, d’où les gains en compétitivité », explique Sébastien Montarou.
Offrant de meilleures incertitudes de mesure en deçà de 3 m, le petit banc sera plutôt utilisé pour les cales étalons, les broches (avec contact), etc. Le banc de 20 m sera lui destiné aux équipements à traits (rubans gradués, décamètres…) et à ceux de nouvelles technologies sans contact : télémètres, théodolites, lasers de poursuite… « En plus de nos clients habituels en aéronautique, ferroviaire et automobile, nous visons également les gens travaillant dans le bâtiment, les géomètres. Le nouveau banc nous permet aussi de réintégrer des prestations jusque-là sous-traitées à des constructeurs », indique José Pirès, directeur du développement industriel chez Trescal France.
Extension des moyens en hyperfréquences
Quelques semaines plus tôt, Trescal avait annoncé le renfort de ses capacités d’étalonnage dans le domaine des hyperfréquences, sur ses sites toulousain et parisien (Rungis). Il s’agissait d’un banc pour la vérification des synthétiseurs, des analyseurs de spectre et de réseaux jusqu’à une fréquence 50 GHz (N7800A d’Agilent Technologies), et d’un analyseur de source de signal FSUP50 de Rohde & Schwarz pour les mesures de bruit de phase.
On trouvait également une baie de mesure PMX18/26/50 de Tegam pour l’étalonnage des sondes de puissance jusqu’à 50 GHz, et différents moyens d’Anritsu permettant de réaliser des prestations jusqu’à 67 GHz dans le cadre de l’agrément ASP (Authorized Service Provider). Ces développements (bancs de mesure automatisés et intégration à la plate-forme propriétaire CCad) ont représenté un investissement de plus de 1,5 million d’euros au cours des 18 derniers mois.
Cédric Lardière

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