Le cabinet d’analyse Research and Markets a réalisé une étude approfondie du marché mondial des capteurs d’images Cmos qui, estimé à 9,8 milliards de dollars en 2015, devrait atteindre 17,1 milliards en 2020, suivant ainsi un taux de croissance annuel moyen (CAGR) de 11,8 %.
Les principaux moteurs de cette progression se situent d’une part, sur le secteur de l’électronique grand public et d’autre part, dans l’automobile. Le premier s’explique par l’augmentation du nombre de smartphones ou autres appareils mobiles dotés de caméras sur les faces avant et arrière. Le second est lié au développement d’applications pour la voiture autonome et pour les systèmes d’aide à la conduite (ADAS). La présente étude précise notamment, que si la plus grande part du marché mondial des capteurs Cmos reviendra à l’électronique grand public d’ici 2020, le secteur automobile devrait, quant à lui, afficher le CAGR le plus élevé, soit 19,4%.
La sécurité et la surveillance représentent un troisième domaine de croissance potentielle pour le marché de ce type de capteurs, supportant désormais des définitions 4K et offrant des performances nettement améliorées avec de faibles éclairages.
Pour ces aspects techniques, Market and Research fournit une analyse détaillée du marché des capteurs Cmos en fonction des technologies utilisées, distinguant la méthode traditionnelle FSI (Front Side Illuminated), les progrès apportés par la BSI (Back Side Illuminated) et enfin, la technique par empilement de circuits, dite 3D stacking.
Au niveau géographique, on retiendra l’importance du marché de l’électronique grand public dans la zone Asie-Pacifique, due au nombre toujours croissant d’utilisateurs d’appareils mobiles. De plus, la région compte de nombreux acteurs majeurs de ce marché, tels que les japonais Sony et Sharp ou les sud-coréens Samsung et SK Hynix. Mais il y a un revers à ce fort potentiel de croissance car Sony, le leader sur le marché des capteurs d’images Cmos, ne peut pas satisfaire entièrement la demande régionale élevée provenant des fournisseurs de smartphones, alors amenés à se tourner vers d’autres fabricants.