Le groupe français vient d’acquérir ses compatriotes Camas et Rhexis, ainsi que de signer un partenariat avec EIT InnoEnergy.
Le Français Apave, groupe spécialisé dans la maîtrise des risques techniques, environnementaux et humains, vient d’annoncer l’acquisition des Français Camas et Rhexis, pour des montants non dévoilés, poursuivant ainsi sa stratégie de croissance en formation professionnelle dans le domaine de la sécurité et de la maîtrise des risques.
Créé en 2001, Camas est spécialisé dans l'enseignement et la formation professionnelle des particuliers et des entreprises, et plus particulièrement dans les secteurs aéroportuaire et logistique. Avec 30 centres dans le monde – 18 en France et 12 à l'international – et d’un Centre de formation d’apprentis (CFA), la société propose un catalogue de plus de 300 formations, en continu ou en alternance, et forme chaque année plus de 30 000 personnes.
Quant à Rhexis, la société créée en 2008 par Alain Ragot (voir photographie), son directeur, est un spécialiste de l’externalisation de la gestion des plans de formation, qui accompagne les entreprises dans leurs évolutions organisationnelles, humaines et techniques. Les services proposés s’appuient sur des processus éprouvés et sur une plate-forme Saas de gestion de la formation.
Comme annoncé lors du lancement de son plan stratégique 2021-2025, Apave confirme à nouveau sa volonté d’accélérer ses opérations de croissance externe et son ambition de faire de la formation un axe de développement au service de ses clients. « Nous franchissons une nouvelle étape dans l’accélération de notre développement qui contribuera à faire du monde de demain, un monde plus sûr pour tous » , déclare Philippe Maillard, directeur général du groupe Apave.
Par ailleurs, dans un contexte de transition énergétique qui devient une réalité sociétale, le groupe français vient d’annoncer la signature d’un partenariat avec EIT InnoEnergy pour accélérer la formation de spécialistes des batteries électriques. L’arrivée des véhicules électriques nécessite en effet, au-delà du défi technologique, de développer massivement de nouvelles compétences (garagistes spécialisés, installateurs de bornes de recharge, opérateurs de fabrication de batteries…) qui n’existent actuellement pas en Europe.