Dans le cadre du programme européen IoSense, l’Imec, institut de recherche interuniversitaire belge en nanoélectroniques et technologies numériques, a développé un système sur puce, qui permet d’intégrer la spectroscopie Raman dans des appareils de test portables ou des smartphones.
Si la technologie Raman est une méthode très intéressante pour déterminer la composition chimique et de la matière dans les industries agroalimentaires, par exemple, les solutions existantes sont soit des systèmes de paillasse coûtant plusieurs centaines de milliers d’euros, soit des appareils portables, qui ne répondent pas aux exigences de performances des applications haut de gamme.
La technique brevetée par l’Imec met en œuvre une parallélisation massive d’interféromètres à guides d’onde intégrés d’une manière monolithique dessus un capteur d’image Cmos. Cette conception, qui repose sur la plate-forme biophotonique SiN de l’Imec, compatible avec une production à fort volume, fournit à la fois un grand débit optique et une résolution spectrale élevée, le tout dans un boîtier miniaturisé.
« Nous sommes ravis d’avoir franchi cette étape, qui signifie une rupture technologique pour les applications génériques de la spectroscopie Raman. Avec les bons partenaires, nous allons pouvoir identifier de nombreuses applications potentielles en médecine et dans l’exploration spatiale », explique Pol Van Dorpe, membre principal de l’équipe technique de l’Imec.