Le groupe suisse Kistler, spécialisé dans les mesures de pression dynamique, de force, de couple et d’accélération, vient de dévoiler le système 9236A, présenté comme le premier dynamomètre piézoélectrique du marché doté d’un plateau supérieur en céramique.
Il a été conçu pour identifier les micro-vibrations à des fréquences 40 % plus élevées qu’avec les systèmes actuels, ce qui en fait en solution idéale pour le test des satellites et en particulier de la qualité de l’imagerie terrestre aux fréquences naturelles.
Comme les caméras très haute résolution embarquées sont très sensibles aux micro-vibrations, il existe deux approches pour pallier cet inconvénient : l’utilisation de dynamomètres avec des fréquences naturelles plus élevées, pour isoler plus facilement les micro-vibrations à haute fréquence, et de dynamomètres plus grands, pour mesurer des sous-systèmes complets et des petits satellites entiers.
Mais les dynamomètres classiques sont équipés d’un plateau supérieur en acier, dont la masse est d’autant plus importante que le dynamomètre est grand. Et une masse accrue signifie une fréquence naturelle réduite, qui ne peut pas être compensée en sélectionnant des capteurs plus rigides.
Pour s’affranchir de ce problème de masse, Kistler a développé un plateau supérieur en céramique, et non plus en acier. Après avoir surmonté les difficultés posées par un matériau aussi fragile que la céramique, les développeurs ont mis au point un nouveau design aux avantages indéniables.
Il s’agit d’une étendue de mesure de ±500 N, une sensibilité de -7,8 pC/N ± 2,5 % sur les axes X et Y, une linéarité inférieure à ±0,5 % de la pleine échelle, une masse de 31,5 kg (9236A1) ou 72 kg (9236A2), une fréquence naturelle de 2,6 kHz (9236A1) ou 1,9 kHz (9236A2), un plateau de dimensions de 260 x 260 mm (9236A1) ou 400 x 400 mm (9236A2).