Les prédictions du groupe américain vont du véhicule électrique au piratage de l’IoT, en passant par la technologie quantique, l’adoption de la 6G et l’automatisation des tests.
Spécialisé en test et mesure électronique, Keysight présente en ce début d’année cinq tendances qui vont, selon lui, marquer 2023.
La première concerne l’extension des bénéfices que le véhicule électrique (VE) peut apporter dans un contexte de hausse des prix de l’énergie et d’éventuelles coupures de courant. De nouvelles applications intelligentes indiquent aux conducteurs l’énergie nécessaire à leur véhicule pour effectuer les déplacements quotidiens, le reste de la batterie pouvant alors servir à l’alimentation de machines ou à des besoins énergétiques domestiques. En 2023, les campagnes en faveur de cette utilisation peu connue des VE devraient se multiplier, aussi bien auprès des particuliers que des entreprises.
Le deuxième point voit la technologie quantique au service du changement climatique. Grâce à des modélisations complexes tenant compte des normes d’émissions de CO₂, elle peut améliorer la lutte contre le réchauffement climatique, la prévision de l’intensité des événements météorologiques et la prise de décision d’évacuation.
La tendance suivante envisage le déploiement de la 6G dans les zones isolées. Cette technologie peut fournir une meilleure connectivité aux industries distantes comme le ferroviaire, le forage en mer ou l’exploitation minière, ainsi qu’un haut débit aux jeunes générations habitant dans les zones rurales. Cependant, ces avantages auront un coût susceptible de créer des disparités d’adoption.
Le quatrième sujet traite des logiciels d’automatisation des tests dont l’approche traditionnelle exige une grande puissance de calcul, engendrant un coût énergétique et un impact environnemental élevés. La tendance va vers l’optimisation de ces process avec l’intelligence artificielle (IA) pour n’exécuter que les tests reconnus pour identifier un problème.
Enfin, Keysight prédit une multiplication des attaques de la part de hackers qui utilisent l’IA pour générer des images et de l’audio semblant réalistes et incitant les destinataires à partager des données personnelles ou des informations sensibles. Les pirates pourraient également pénétrer dans les maisons intelligentes, intrusions auxquelles les fournisseurs de solutions pour l’Internet des objets devront apporter des réponses.