Agilent fait évoluer sa gamme de générateurs EXG et MXG avec des modèles qui se distinguent par leur faible bruit de phase.
Les générateurs évoluent aux grés des nécessités des applications auxquelles ils se destinent. Les technologies pour les communications militaires, la téléphonie mobile et les radars sont parmi les plus sophistiquées, certainement celles qui évoluent le plus rapidement et qui sont les plus exigeantes en termes de spécifications de mesures. L’objectif des constructeurs n’est pas tant d’élargir la bande de fréquence mais d’améliorer la pureté spectrale des signaux et réduire toujours davantage le bruit et tous autres parasites. Agilent est de ceux-là. Il le démontre à l’occasion du lancement de deux nouveaux modèles de la plate-forme de générateurs de signaux MXG disponibles en version analogique (N5181B) ou vectorielle (N5182B). Ces appareils qui proposent une bande passante de 3 ou 6 GHz affichent un bruit de phase typique jusqu’à -146 dBc/Hz à 20 kHz d’une porteuse de 1 GHz. « Cette performance est obtenue par l’emploi d’un synthétiseur triple boucle et d’un oscillateur cristal OCXO », explique Renaud Duverne, responsable du développement du marché EMEA pour les sources et les analyseurs de signaux chez Agilent. Les générateurs EXG (modèles analogiques N5171B et vectoriel N5172B) parallèlement introduits sur le marché et offrant les mêmes bandes de fréquences ne disposent pas d’un tel niveau de sophistication puisqu’ils sont dotés d’une seule boucle et d’un simple oscillateur VCO. Ils présentent donc un bruit de phase typique plus important (-122 dBc/Hz). Le niveau maximal de puissance de sortie diffère également (+27 dBm pour les MXG et +21 dBm pour les EXG). Les versions vectorielles affiche un ACPR de -71 dBc et la bande de modulation va de 120 MHz pour l’EXG à 160 pour le MXG. Certaines de ces spécifications sont toutefois évolutives après l’acquisition de l’appareil. C’est par exemple le cas de la mémoire, de la bande de modulation ou encore du niveau de puissance.
Ces appareils sont dotés d’un écran couleur et comme beaucoup d’instruments modernes de ports USB. « Deux à l’avant et deux à l’arrière », précise Renaud Duverne. Les ports USB en face avant peuvent être employés pour télécharger des configurations mais aussi pour connecter une sonde de mesure de puissance qui sera prise en charge par l’appareil. Autre particularité de ces générateurs, ils sont constitués de cinq éléments (modules RF, vectoriel, face avant, CPU et alimentation) qui peuvent être remplacés par l’utilisateur sans avoir à réétalonner l’ensemble de l’instrument. Ce qui facilite donc leur maintenance sur sites.
Youssef Belgnaoui