Fort de sa plate-forme iComox, le spécialiste en surveillance d’état pour l’Industrie 4.0 est convoité par les investisseurs, tandis qu’il prépare son introduction sur le Tel Aviv Stock Exchange.
Le fournisseur israélien Shiratec, spécialisé dans les solutions de surveillance d’état et de maintenance prédictive basées sur l’intelligence artificielle (IA), va bénéficier d’un investissement important de la part d’Unicorn Technologies, une entreprise américaine qui intervient dans des sociétés faisant preuve d’innovation disruptive. Celle-ci va en effet injecter 1,27 millions d’euros dans Shiratec, valorisée 14,7 M€ en pre-money, pour détenir en retour 8 % des actions.
Cette stratégie de financement ne s’arrête pas là pour Shiratec, qui se trouve par ailleurs à un stade avancé dans la préparation de son introduction en bourse (IPO) sur le Tel Aviv Stock Exchange. Le montant estimé de la levée de fonds se situe entre 7,6 et 10,1 M€, pour une société valorisée entre 30,4 et 38,1 M€.
« Shiratech se révèle hautement attractive pour les investisseurs, grâce à l’alliance réussie entre son expertise en conception de matériel et les bénéfices tirés de la surveillance des données de capteurs et de l’IA multicouche, permettant de rendre les actifs intelligents », explique David Vactor, CEO de Shiratec. L’activité de la société repose en particulier sur son produit iComox, une plate-forme de surveillance d’état conçue pour l’Industrie 4.0 et intégrant des capteurs de vibrations, de champ magnétique, de température et de son.
En termes de pénétration du marché, la société a signé des accords avec des intégrateurs présents sur les cinq continents. Elle précise de plus que sa solution est actuellement à l’essai chez plusieurs acteurs industriels majeurs, et qu’elle a déjà installé 45 PoC (Proof Of Concept) payants dans des pays aussi variés que l’Afrique du Sud, le Pérou ou le Vietnam.
Shiratec s’appuie enfin sur la récente étude menée par le cabinet Aberdeen, montrant que 82 % des sociétés interrogées ont connu des arrêts non planifiés au cours des trois dernières années et que de telles interruptions peuvent coûter jusqu’à 125 000 euros par heure.