Krohne a regroupé dans son dernier débitmètre à ultrasons toutes les fonctionnalités susceptibles de rendre plus simple leur mise en œuvre et leur utilisation.
Dans l’offre d’un constructeur de débitmètres à ultrasons, les modèles portables à montage externe (clamp-on) occupent une place à part. Et la troisième génération de débitmètres à temps de transit pour les liquides de l’allemand Krohne, baptisée l’Optisonic 6400, ne déroge pas à la règle. Bien souvent uniques exemplaires parmi les débitmètres à poste fixe, ils sont destinés aux services de maintenance, aux installateurs en chauffage et frigoristes, etc., quel que soit d’ailleurs le secteur industriel (eau, chimie, pharmaceutique, nucléaire, automobile même). Pour répondre au plus grand nombre d’applications, sachant de plus qu’un débitmètre portable n’est pas utilisé tous les jours, le critère essentiel porte sur la prise en main et l’utilisation. C’est sur ce point que Krohne dit avoir porté une grande attention. « L’Optisonic 6400 propose un paramétrage intuitif qui se traduit par exemple au niveau du menu par des questions et des informations à renseigner via des listes prédéfinies », affirme Christian Jay, responsable marchés et produits au service marketing de la filiale française. Avec une plate-forme entièrement redéveloppée, le convertisseur de mesure (le boîtier) bénéficie d’un design ergonomique avec écran TFT couleur rétroéclairé, d’un enregistreur de données à la capacité accrue (150 000 valeurs, 50 fichiers), d’un port USB pour récupérer les données, ou pour mettre à jour l’appareil, depuis un PC ou directement sur une clé USB.
Etendre encore le champ des applications
L’Optisonic 6400, qui remplace l’UFM610P introduit il y a une dizaine d’années, peut accueillir deux sondes pour des conduites de DN15 à DN1 500 et affiche une incertitude de mesure maximale de ±1 % de la valeur mesurée au-delà de DN50 et de 0,5 m/s, 2 entrées 4-20 mA et des sorties analogiques, une autonomie de 14 h. Il intègre également la conception triple faisceaux de mesure, développée il y a un an et demi pour les modèles à poste fixe et qui assure une analyse encore plus fine entre les signaux reçus et émis. « La présence de deux sondes permet de travailler sur une ou deux conduites distinctes, avec un ou deux faisceaux dans le cas d’une seule conduite. L’utilisateur peut faire des calculs de somme, de soustraction entre voies, mais aussi désormais des calculs d’énergie consommée instantanés(1), ce qui étend le champ des applications à un seul modèle », ajoute M. Jay.
Cédric Lardière
(1) Les calculs d’énergie requièrent la connexion de deux sondes de température en option.