Le projet européen Gaia-X, chargé de définir les critères d’une infrastructure de données et d’une offre de services sécurisées et fiables, a pour ambition de renforcer la souveraineté numérique de l’Europe. Menée par la fondation Gaia-X récemment formée par 22 entreprises, industriels et institutionnels franco-allemands – ne demandant qu’à s’élargir à de nouveaux membres –, cette initiative s’appuie sur les travaux réalisés en amont par plus de 300 acteurs européens dans des domaines aussi variés que l’énergie, la santé, l’Industrie 4.0, la mobilité, les infrastructures, la finance ou l’agriculture.
Forte de ces expériences, la fondation Gaia-X doit à présent préciser les cas d’usage et mettre en place les premiers démonstrateurs. Cela passe par l’établissement des critères et standards que doivent partager ces écosystèmes, sachant qu’ils proposent non seulement des infrastructures de stockage de données, mais aussi des services. Les principes de base reposent sur l’interopérabilité, la portabilité et la transparence.
« Dans de nombreuses discussions avec les clients et les organismes, le besoin d'un écosystème de données, utilisable par tous au niveau européen, est devenu de plus en plus clair. Le facteur décisif, ici, réside dans le fait qu’il puisse être utilisé par tous, fournisseurs d’infrastructure et clients, dans un domaine d’applications spécifique, mais aussi en dehors », précise Gerd Hoppe, Corporate Manager chez Beckhoff, membre fondateur de Gaia-X.