Toutes deux concernent la simplification d’accès aux différentes bandes réseaux.
Début mars, Philippe Herbert remettait le premier rapport de la Mission 5G industrielle à Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’industrie et à Cédric O, secrétaire d’État chargé de la transition numérique et des communications électroniques. A la suite de ces conclusions et recommandations, les deux élus ont annoncé, avec Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, la mise en place de deux nouvelles mesures.
La première consiste en l’ouverture d’un guichet d’expérimentations dans la bande 3,8 - 4,0 GHz. La proximité de cette bande avec la bande de la 5G (3,4 - 3,8 GHz) permet aux industriels d’accéder à divers terminaux et équipements 5G. Ils pourront expérimenter ces fréquences pendant trois ans, avec jusqu’à 100 MHz de spectre par acteur, et bénéficier de retours d’expérience.
Alors qu'auparavant, les acteurs des réseaux mobiles professionnels devaient faire une demande via un formulaire afin d’obtenir l’autorisation d’utiliser ces réseaux, la seconde mesure tente de simplifier l’accès à la bande 2,6 GHz TDD. La création d’un portail numérique, désormais disponible sur le site de l’Arcep, permettra aux acteurs de visualiser sur une carte la ressource en fréquences disponibles et les fréquences déjà attribuées, effectuer une demande de fréquences et suivre l’instruction de leur demande plus facilement.