Le français Adeunis, spécialiste des solutions d’Internet des objets connectés industriels (IIoT), et Carl Software, éditeur de logiciels de maintenance (GMAO) et de gestion d’équipements d’entreprise du groupe français Berger Levrault, viennent d’annoncer un partenariat pour développer une solution commune de gestion de maintenance connectée.
Avec une commercialisation prévue au 2e semestre 2020, cette solution s’appuie sur une approche s’articulant autour de l’intelligence artificielle (IA) et du edge computing, afin d’optimiser toute la chaîne de valeur, depuis la génération de la donnée jusqu’à sa prise en compte opérationnelle dans le pilotage de la maintenance équipement.
« Via l’intégration de davantage d’“intelligence” dans les capteurs d’Adeunis et l’implémentation d’algorithmes d’IA dans notre plate-forme IoT, nos clients pourront économiser du temps de calcul, de l’espace de stockage, réduire les risques liés à la sécurité et in fine de leur faciliter l’exploitation, d’accroître la réactivité et de réduire le coût de mise en œuvre de solutions de maintenance prévisionnelle », explique Youssef Miloudi, responsable Projet scientifique et technologie de Carl Software.
Directement intégrés à l’outil de GMAO Carl Source, les objets connectés d’Adeunis sont susceptibles de créer, sans intermédiaire, des ordres de maintenance à partir des analyses embarquées. À la différence des systèmes IoT classiques ou de supervision, il n’est plus nécessaire de fixer des seuils d’alertes et des interfaces d’échanges.
Grâce aux informations transmises, plus pertinentes et plus précises, le responsable en charge de la maintenance peut ainsi anticiper ses besoins ou améliorer sa réactivité, mieux cibler ses actions de maintenance, diminuer les coûts de maintenance et d’intervention, mais aussi agir sur la performance énergétique et la durabilité des équipements.
« Nous prévoyons deux étages à notre solution. Le premier consiste à développer un produit “augmenté” embarquant la capacité de traiter plusieurs modalités physiques dans des fenêtres temporelles flexibles et pilotées par le cloud, fenêtres auxquelles sont appliqués des traitements mathématiques évolués. Le deuxième étage consiste à embarquer directement des algorithmes d’IA et de détection de dysfonctionnement dont l’apprentissage aura été fait sur le cloud », explique Jean-Luc Baudouin, directeur général délégué d’Adeunis.