Moxa introduit la technologie DynaStream dans sa gamme d’encodeurs vidéo durcis. Non seulement le VPort peut passer d’un algorithme de compression à un autre en cas d’alarme, mais il est aussi capable d’adapter la taille du flux vidéo automatiquement, en fonction de l’encombrement du réseau Ethernet de l’entreprise.
Dopé par l’arrivée des caméras sur IP, le marché de la vidéosurveillance est en pleine explosion. Mais les caméras analogiques bénéficient encore d’une base installée très importante. « On estime qu’elles représentent environ 70 à 80 % du parc total de caméras de vidéosurveillance, constate Christian Amat, directeur commercial d’ADM21 et distributeur des produits Moxa. Ces industriels ne sont pas prêts à remplacer toutes leurs caméras analogiques par des modèles numériques (d’autant que ces derniers continuent d’évoluer), c’est pourquoi il leur fallait une solution hybride pour les relier au réseau d’entreprise. »
Pour répondre à ce besoin, le constructeur taïwanais Moxa propose l’encodeur vidéo VPort 461. A partir d’une seule entrée coaxiale, il est capable de renvoyer simultanément plusieurs flux vidéo différents sur un réseau TCP/IP. Surtout, le produit peut passer instantanément d’un algorithme de compression à un autre, de manière automatique ou sur alarme. En mode automatique, la technologie DynaStream, mise au point par Moxa, réduit la fréquence d’échantillonnage dès qu’une diminution de la bande passante disponible est détectée (le flux passe de 30 à 5 images par seconde). Mais l’utilisateur peut également paramétrer plusieurs qualités d’encodage en fonction d’événements prédéfinis. Comme le VPort 461 dispose d’un bornier d’entrées/sorties, d’un port série et de plusieurs ports Ethernet, ces événements pourront être des contacts secs, des messages Modbus ou encore des alertes SNMP.
Au final, la technologie Dyna-Stream pourra intéresser tous les industriels qui disposent d’un logiciel de vidéosurveillance évoluée ou d’hypervision : on privilégie l’espace de stockage tant qu’il ne se passe rien, et on privilégie la qualité dès qu’un événement est détecté, de manière à ce que le flux soit exploitable par tous les logiciels de reconnaissance de visages ou de reconnaissance de plaques minéralogiques, par exemple.
Cerise sur le gâteau, le VPort 610 de Moxa est équipé d’un lecteur de cartes SD. Ce dernier pourra servir de mémoire tampon dans le cas d’une éventuelle rupture des communications, ou encore de support de stockage redondant (en cas d’alarme, le flux diffusé sur le réseau est aussi enregistré dans le serveur vidéo).
Frédéric Parisot