La filiale d’Hexagon propose un financement d’amorçage ou un apport en nature à des start-up qui développent un produit innovant à base de technologies vertes.

La filiale R-evolution du groupe suédois Hexagon, créée l’an passé pour investir dans l’innovation durable et les technologies vertes, lance à présent un fonds de capital-risque. Ce programme, baptisé R-ventures, a pour objectif d’aider les jeunes pousses de la greentech à accélérer leurs percées technologiques en leur procurant un financement d’amorçage ou un apport en nature issu de l’offre de solutions d’Hexagon.

C’est la société norvégienne Material Mapper, impliquée dans la transition vers une économie circulaire dans le bâtiment, qui a bénéficié du premier investissement de R-ventures. La start-up travaille sur la numérisation des sites de construction permettant de connecter les projets de démantèlement et les nouveaux chantiers afin d’augmenter la réutilisation des matériaux.

A la recherche d’opportunités d’investissement en phase avec ses centres d’intérêt que sont l’énergie renouvelable et le stockage, l’hydrogène vert, le captage du carbone, la gestion des déchets plastiques, la désalinisation, l’alimentation d’origine végétale, la surveillance écologique, l’agriculture durable et l’économie circulaire, R-evolution invite les entrepreneurs à présenter leurs innovations disruptives en démontrant l’impact positif pour la planète et le potentiel de croissance rapide.

A titre indicatif, les investissements d’amorçage envisagés par R-evolution se situent entre 50 000 à 500 000 euros, au profit de start-up qui doivent disposer d’un produit identifié et d’une clientèle initiale.