Le premier étudie le processus de transformation numérique des entreprises tandis que le second promeut l’économie circulaire.
Spécialisé en technologies d’électrification et d’automatisation, ABB a publié deux rapports sur la transition énergétique dans l’industrie à l’occasion d’Enlit Europe 2023, le sommet organisé mi-novembre dernier à Paris par la communauté Enlit qui réunit les acteurs de toute la chaîne de valeurs de la décarbonation et de la numérisation de l’énergie.
« La géopolitique mondiale ne s’est pas stabilisée en 2023, impactant les marchés financiers, les chaînes d’approvisionnement et la sécurité énergétique. Dans le même temps, les Nations Unies appellent à une action urgente pour contrer le changement climatique. En réponse, les entreprises se concentrent sur la réduction des dépenses, l’amélioration de la productivité et l’optimisation des actifs. En 2024, cela devrait se traduire par une hausse de l’adoption des technologies digitales connectées, de la modernisation et de la circularité. Bien menée, cette démarche conduit non seulement à des économies de coûts et d’énergie, mais elle peut aussi aider les entreprises à limiter leur empreinte carbone », expose Stuart Thompson, président d’ABB Electrification Service.
Intitulé « See the full potential of digital, faster », le premier rapport dresse un bilan de l’avancée des entreprises industrielles dans leur parcours de digitalisation. Selon l’étude menée auprès de plus de 300 décideurs répartis sur sept marchés et neuf secteurs différents, 93 % des sociétés ont amorcé la mise en œuvre de technologies IIoT, comme des capteurs ou des logiciels de surveillance. Cependant, 31 % démarrent à peine, 41 % commencent à s’adapter et seulement 21 % sont à maturité. La plupart des entreprises ne mesurent donc pas encore les bénéfices à long terme. Outre ce bilan, l’étude propose aux industriels des solutions pour surmonter les obstacles au déploiement de l’IIoT et pour élaborer la feuille de route de leur digitalisation.
Sous le titre «Tackling throwaway culture », le second rapport traite de l’économie circulaire pour lutter contre la culture du jetable, soulignant l’importance de prolonger la durée de vie des installations de distribution d’énergie. Il démontre que la maintenance prédictive, la surveillance et la modernisation des actifs, ainsi qu’une mise hors service vertueuse, permettent de réaliser des économies significatives et de réduire l’impact sur l’environnement.