Lors de son assemblée générale, qui s’est tenue le 27 septembre dernier, le pôle de compétitivité des filières de chimie et d’éco-industries Axelera a nommé Cécile Barrère-Tricca, chef de l’établissement IFPEN-Lyon, à la présidence du pôle de compétitivité. Elle succède ainsi Thierry Raevel, délégué régional Auvergne-Rhône-Alpes chez Engie, à ce poste depuis 2017. L’assemblée générale a par ailleurs procédé à l’élection des nouveaux membres du Conseil d’administration et du Bureau, et officialisé l’intégration de Michelin comme membre premium.
Ingénieure de l'Ecole nationale supérieure de chimie de Toulouse, titulaire d’un DEA en science des matériaux de l’Institut national polytechnique de Toulouse et docteur en chimie et physico-chimie des polymères de l'Université Pierre et Marie Curie Paris 6, Cécile Barrère-Tricca intègre, en 1998, IFP Energies nouvelles en tant qu’ingénieure de recherche au sein de la direction Catalyse, Biocatalyse et Séparation.
Elle est promue, en 2001, chef de projet dans le domaine du traitement de fumées et de gaz, puis, cinq ans plus tard, dans le domaine des biocarburants avancés au sein de la direction Conception, Modélisation, Procédés. Cécile Barrère-Tricca y est ensuite nommée chef du département Process design, en 2008, puis chef du département Génie chimique et Technologies en 2010. Quatre ans plus tard, elle est nommée directrice de la direction Physique et Analyse, avant d’être promue, en 2017, chef de l’établissement IFPEN-Lyon.
« En devenant présidente du pôle Axelera, je prolonge mon action au sein d’IFP Energies nouvelles pour une industrie écoresponsable. Je suis convaincue que les filières de la chimie et de l’environnement peuvent s’enrichir mutuellement grâce à l’innovation. Axelera accompagne les acteurs de ces filières par des actions concrètes en termes d’innovation et de développement économique », explique la nouvelle présidente.
Mandatée pour une durée de deux ans, Cécile Barrère-Tricca confirme que la feuille de route du pôle de compétitivité s’inscrit dans la continuité de sa phase IV, qui a démarré début 2019, autour de trois objectifs. Le premier est de développer une chimie de solutions pour l’industrie et les territoires, des procédés compétitifs éco-efficients, des technologies pour préserver et restaurer les ressources naturelles, une gestion circulaire des différentes matières, de l’eau, de l’air, des sols et de l’énergie.
Les deux autres objectifs sont de conforter l’ancrage régional en Auvergne-Rhône-Alpes, tout en déployant son action à l’échelle nationale et internationale, et en se projetant vers les opportunités de financement à l’Europe, ainsi que d’atteindre 500 adhérents à l’horizon 2022.