Selon l’accord de partenariat récemment signé, le groupe français va apporter ses solutions technologiques au pôle de ressources pédagogiques AIP-Primeca S-mart de Lorraine.
Le groupe français Schneider Electric, spécialiste de l’automatisation, de la gestion de l’énergie et de la transformation numérique, a récemment signé une convention de partenariat avec l’AIP-Primeca (Atelier inter-établissements de productique – Pôle de ressources en informatique pour la mécanique) de Lorraine. Membre du réseau national S-mart (Systems manufacturing academics resources technologies) et rattaché à l’Université de Lorraine, ce centre a pour but de mutualiser des plates-formes matérielles et logicielles centrées sur l’industrie du futur, pour des formations – initiales ou continues – comptant entre autres des écoles d’ingénieurs, des licences, des masters et des IUT de la région.
La signature de cet accord formalise une coopération déjà en œuvre depuis deux ans et où Schneider Electric apporte ses solutions pour accompagner l’AIP-Primeca dans la profonde mutation de sa halle technologique. Le pôle a entrepris cette refonte afin de permettre aux enseignants et aux chercheurs de présenter concrètement le contexte d’une fabrication manufacturière utilisant une partie de composants régénérés pour sa production.
Des solutions méthodologiques et technologiques, basées notamment sur l’exploitation des données, la RFID, l’Internet des objets ou la réalité augmentée, proposeront des réponses à des problématiques telles que « Comment régénérer des produits ? », « Quelles sont les informations pertinentes sur la vie d’un produit ? », ou « Comment gérer le flux de matière alors que le flux entrant de produits régénérés n’est pas constant ? ».
Dans ce cadre, l’AIP-Primeca bénéficiera d’un accompagnement technique personnalisé de Schneider Electric, qui utilisera les plates-formes du pôle comme espace de démonstration de ses solutions lors de journées thématiques destinées aux étudiants et aux industriels locaux. Ce sont ainsi 2 300 étudiants, par an, qui sont concernés par cette initiative, sur laquelle compte le groupe français pour attirer de nouveaux profils et développer la féminisation de l’industrie, alors que la part des étudiantes dans les formations industrielles de l’université de Lorraine s’élève à 25 %.