L’étiquette RFID HT, conçue par JMD, supporte une température de 230 °C pendant une heure. Elle est destinée au suivi des pièces soumises à de fortes contraintes.
Au moment de leur production ou de leur assemblage, certaines pièces mécaniques sont soumises à rude épreuve : elles doivent supporter de hautes températures, résister à de fortes pressions, passer dans des cabines de peinture, ou même plonger dans des bains de traitement chimique. Dans de telles conditions, il est très difficile d’assurer l’identification et le suivi des pièces tout au long du process. Les codes à barres, recouverts de peinture, ne sont plus identifiables (à moins de réaliser des modèles ajourés). De même, les codes gravés sur la pièce s’effritent et deviennent parfois illisibles…
Les systèmes d’identification par radiofréquences (RFID) peuvent alors constituer une alternative efficace. Le problème est qu’il s’agit le plus souvent de modules rigides, protégés par un surmoulage, que l’on doit visser sur les pièces à identifier. Pour s’affranchir de ces inconvénients, la société JMD a mis au point une étiquette RFID particulièrement robuste et facile à utiliser. Le modèle HT a été développé spécifiquement pour le suivi des pièces soumises à de fortes contraintes. Il résiste à une température de 230 °C pendant une heure, ainsi qu’à un nettoyage chimique à 60 °C. Il offre en outre un indice de protection IP68. Pourtant il n’y a aucun boîtier de protection : grâce aux matériaux utilisés dans la conception de l’antenne et de la puce, l’étiquette HT est quasiment aussi souple qu’un tag classique. « On peut donc la fixer facilement sur tout type de pièces. Il suffit par exemple de la coller avec un adhésif résistant aux hautes températures », indique Franck Leroy, responsable produit RFID chez JMD. L’étiquette HT est bien sûr plus coûteuse qu’un modèle classique, mais elle répond à un besoin spécifique. De plus, « elle est réutilisable au moins 20 fois », ajoute M. Leroy.