Le pôle de compétitivité EMC2, dédié aux technologies de fabrication, est fortement implanté en Pays de la Loire et en Bretagne. Engagé dans la phase IV des pôles de compétitivité allant de 2019 à 2022, il souhaite renforcer son ancrage en Europe avec l’ambition d’accompagner plus de 100 projets européens sur la période.
Pour atteindre cet objectif et soutenir ses adhérents dans la recherche de partenariats technologiques au sein de l’Union Européenne, EMC2 a recruté une chargée d’affaires en la personne de Pauline Caumont, qui a ouvert un bureau à Bruxelles au plus près des centres de décision. Cette mission mutualisée réunit EMC2 et les dix partenaires que sont Airbus, les Chantiers de l’Atlantique, EDF, Europe Technologies, l’IRT Jules Verne, Meca, Naval Group, Socomore, Tronico et l’Université de Nantes. Un partenariat qui bénéficie d’un financement FEDER (Fonds européen de développement régional) de la région Pays de la Loire pour trois ans (de mai 2019 à avril 2022).
« Il s’agit pour moi d’être en liaison permanente avec le pôle et les dix partenaires d’une part, les acteurs privés, publics et institutionnels européens d’autre part. Je serai la porte d’entrée européenne du pôle EMC2 », résume Pauline Caumont.
L’enjeu consiste à accompagner les adhérents du pôle pour les aider à profiter des nombreuses opportunités offertes par les programmes de recherche et de développement lancés par l’Union Européenne, qu’il s’agisse d’Horizon 2020 ou du futur Horizon Europe. Fort d’un budget estimé à 100 milliards d’euros sur la période 2021-2027, le programme Horizon Europe vise à stimuler la capacité d’innovation, la productivité et l’emploi en Europe. Il veut également permettre à l’industrie et à la recherche de se maintenir à l’avant-garde sur les plans scientifique, économique et sociétal.