Après deux années d’une progression due à une reprise post-Covid, le marché hexagonal de la robotique industrielle marque le pas. Selon Evolis, on compte 18,4 % de moins de robots livrés et installés en un an entre 2022 et 2023, un niveau inférieur à celui de 2021.
L’automobile reste le premier secteur client avec un basculement des installations de lignes de production automatisées des constructeurs vers les équipementiers de rang 1. Celui des machines et équipements industriels continue de se développer, doublant ainsi son poids en cinq ans.
Cette diminution des ventes est globalement étendue à tous les secteurs clients et à tous les types de robots. Elle est le reflet d’une industrie française moins dynamique en 2023, notamment sur le deuxième semestre.
« Avec les ambitions de réindustrialisation soutenues par les pouvoirs publics, le marché français de la robotique est amené à se développer et gagner des places dans les classements européen et mondial », d’après Evolis, organisation représentant les fabricants de machines et de biens d’équipement et née du rapprochement en 2021 de Cisma, Profluid et Symop.