Selon ABI Research, la croissance de ce marché mondial est portée par l’évolution de la vente en ligne dans un contexte de pandémie et par les progrès des technologies robotiques.
Le cabinet ABI Research, spécialiste des analyses de marchés centrés sur les nouvelles technologies, publie à présent une étude consacrée à la robotique déployée dans les entrepôts. Il ressort que ce marché mondial pourrait générer 51 milliards de dollars en 2030, suivant un taux de croissance annuel composé (CAGR) qui franchirait la barre des 23 % sur la décennie.
Ces chiffres s’expliquent en premier lieu par la hausse des efforts d’automatisation de l’entreposage industriel, face à l’augmentation du volume des commandes de vente en ligne et à la pénurie de main d’œuvre résultant de la pandémie de Covid-19.
D’autre part, de même que les lunettes de réalité virtuelle et que les appareils portables aux performances accrues, il apparaît que les robots mobiles, collaboratifs et autonomes sont une solution plébiscitée pour gagner rapidement en productivité dans les espaces de travail des entrepôts. L’étude cite ainsi les véhicules à guidage automatique (AGV) et les robots mobiles autonomes (AMR), utilisés pour déplacer des marchandises ou s’intégrer dans des flux de travaux manuels ou automatisés.
Le rapport d’ABI Research constate par ailleurs que dans le secteur de l’entreposage, la robotique est passée d’une phase d’exploration à un marché désormais plus mature. L’ensemble des fournisseurs de l’écosystème a accompagné cette évolution, élargissant l’offre de solutions, où les logiciels et l'intégration sont devenus des facteurs importants de différenciation commerciale.
L’étude souligne enfin que, si les objectifs visent des cycles « dock-to-stock » plus courts ou des inventaires plus précis, les exploitants d’entrepôts devraient dépasser le seul critère de productivité pour évaluer également l’impact de la combinaison des nouvelles technologies sur le confort et la sécurité des collaborateurs, la consommation d’énergie, les distances parcourues ou les taux d’erreurs.