La Fédération des industries mécaniques (FIM) et l’Association des régions de France (ARF) ont signé le 31 mars dernier un accord de coopération dans le but de consolider le projet Usine du futur et de le déployer en région.
Le président de la FIM, Jérôme Frantz, se félicite de cet accord en précisant qu’il poursuit un double objectif:« renforcer la visibilité de l’offre industrielle mécanicienne, transverse à toutes les filières industrielles et pour ce faire, assurer un appui aux régions pour la mise en œuvre du projet Usine du futur».
Même satisfaction affichée par Alain Rousset, président de l’ARF, qui considère que « le plan Usine du futur constitue un formidable vecteur de compétitivité, d’amélioration des conditions de travail et de transition énergétique. Pour cela, il faut agir au plus près des entreprises et le couple région-PME est essentiel ».
Comptant parmi les pilotes du projet Usine du futur, en étroite collaboration avec des partenaires tels que le Cetim ou le Symop, la FIM élabore un référentiel intitulé Usine du futur 2020, qui sera disponible en juin prochain. Cet outil d’accompagnement opérationnel pour les chefs d’entreprise et les régions, définit le concept pour les industries mécaniques et décrit les enjeux majeurs en matière d’évolution des marchés, de productivité, de compétitivité, de technologies d’organisation, d’environnement, de conditions de travail, de compétences et d’aspects sociétaux. Ce premier support sera complété par des fiches thématiques décrivant sous un angle très pratique les différents composants de l’Usine du futur, pour leur mise en œuvre en entreprise, y compris dans les PME, voire les TPE.
La coopération entre la FIM et l’ARF va suivre plusieurs axes de travail comprenant notamment le partage et la promotion du référentiel de la FIM en région. Il s’agit également d’identifier les réussites d’entreprises mécaniciennes exemplaires afin d’inciter les PME à s’engager dans la modernisation de leur outil de production et d’alimenter les travaux nationaux sur la performance industrielle de demain.
Par ailleurs, une réflexion est menée sur le soutien apporté aux projets collectifs et sur la possibilité de labelliser ou de créer une marque "Usine du futur", valorisation proposée aux entreprises innovantes, en croissance rentable et se développant à l’export. Sur ce dernier point, les conseils régionaux et les comités mécaniques présents dans dix régions industrielles, ont mis en place un système de veille pour aider les entreprises mécaniciennes à répondre à la concurrence internationale.