Les tendances signalées par l’IFR vont de l’efficacité énergétique à la seconde vie des robots, en passant par la relocalisation, la facilité d’utilisation et l’IA.
Tandis que le nombre de robots opérationnels dans le monde atteint le nouveau record de 3,5 millions d’unités, la Fédération internationale de robotique (IFR) révèle les cinq principales tendances que devraient suivre les robots et l’automatisation en 2023, sachant qu’ils jouent « un rôle fondamental pour répondre aux demandes changeantes des fabricants ».
La première tendance est l’efficacité énergétique des robots. Associée à la capacité de fonctionner à des vitesses plus élevées, elle contribue à améliorer la compétitivité des entreprises.
La relocalisation de certaines industries arrive en seconde position. Elle s’appuie sur la robotisation pour fabriquer par exemple des batteries en grande quantité et à moindre coût, ou des semi-conducteurs qui exigent une extrême précision.
A la troisième place, on trouve la simplicité de mise en oeuvre des robots. Elle passe par des interfaces logicielles rendant la programmation accessible à des utilisateurs non experts, aussi bien pour les robots eux-mêmes que pour l’installation d’outils de bout de bras, de capteurs ou de contrôleurs.
Le quatrième point englobe l’intelligence artificielle (IA) et les technologies numériques. Les robots vont fonctionner comme des éléments d’un écosystème connecté et l’IA vise principalement à gérer la variabilité de l’environnement, la fabrication de petites séries et la distinction entre humains et objets.
La cinquième tendance concerne la seconde vie des robots industriels, leur temps de service pouvant dépasser les trente ans. Des fabricants tels qu’ABB, Fanuc, Kuka, Stäubli ou Yaskawa disposent de centres de remise à niveau de modèles usagés à proximité de leurs clients, suivant une stratégie « prepare-to-repair ».