L’impression 3D progresse à pas de géant. Le rapport annuel « Wholers Report 2014 » du cabinet d’études américain Wholers Associates annonce que le marché de l'impression 3D devrait passer de 3 milliards de dollars en 2013 à 12,8 milliards en 2018 grâce notamment aux ventes d’imprimantes dédiées au grand public, commercialisées à moins de 5000 dollars.
La société d’études Gartner confirme l’engouement pour ce marché mais affiche plus de mesure que Wholers en estimant qu’il faudra entre 5 et 10 ans pour voir une progression significative des ventes au grand public. Gartner indique, qu’aujourd’hui, quelque 40 fabricants commercialisent des équipements d’impression 3D, et que plus de 200 start-up étudient des imprimantes 3D à destination du grand public.
Ce domaine n’est toutefois pas aussi simple que son intitulé le laisserait entendre : en effet, il n’y a pas une technologie d’impression 3D mais sept, chacune présentant des avantages et des inconvénients. Ce qui implique que pour un projet donné, l’entreprise doit choisir le procédé et l’imprimante les plus adéquats.
Quoi qu’il en soit, l’avenir de cette technologie est assuré puisqu’elle permet la fabrication de prototypes, ce qui minimise les risques en production de série. Le secteur médical devrait en particulier en être friand pour la fabrication de prothèses et d’implants.
RS Components propose, depuis plus d’un an, des imprimantes 3D (marques RepRapPro et Cube). Selon RS, cette commercialisation est une suite logique à la mise à disposition d’outils de conception de matériels électroniques (DesignSpark PCB) et d’outils de conception mécanique (DesignSpark Mechanical) gratuits.
Stéphane Dupoux, président de Seica France qui commercialise des équipements de production, a quant à lui créé en 2013, avec Matthieu Brucker, la société Cubeek dédiée à l’impression 3D. Cubeek dispose dans le 15ème arrondissement de Paris, d’un showroom-boutique (photo).