La start-up a levé 2,5 millions d’euros auprès de deux fonds européens, afin de se renforcer en R&D et de déployer sa plate-forme de robotisation chez des clients ambassadeurs en Europe.
La start-up franco-américaine Fuzzy Logic Robotics, qui commercialise une plate-forme logicielle visant à simplifier la mise en œuvre de robots par des utilisateurs non roboticiens, a récemment effectué une levée de fonds de 2,5 millions d’euros. Ce financement va permettre de renforcer les équipes de R&D de la jeune entreprise et de déployer « la vision d’une robotique facile et flexible chez des clients ambassadeurs en Europe », selon les propres termes des cofondateurs, Ryan Lober et Antoine Hoarau.
L’opération a été réalisée auprès de deux fonds engagés au niveau européen dans la deeptech, avec, d’une part, la société allemande 42CAP créée par des entrepreneurs expérimentés devenus investisseurs et, d’autre part, avec Paris Region Venture Fund, un fonds géré par Karista et mis en place par la région Ile-de-France pour soutenir les jeunes entreprises franciliennes porteuses de technologies de rupture.
L’offre de Fuzzy Logic Robotics, basée sur l’application Fuzzy Studio et le système d’exploitation temps réel Fuzzy RTOS, a pour but de faciliter aussi bien la conception de cellules robotiques, que leur reconfiguration quotidienne adaptée à une production flexible, le tout sans besoin de programmation ni formation spécifique des opérateurs. Pour ce faire, elle reproduit un environnement virtuel dans lequel le robot, quelle que soit sa marque, est contrôlable « à la volée », comme dans un jeu vidéo.
Cette plate-forme « no-code » a déjà suscité un intérêt de la part de grandes entreprises, notamment pour des applications comportant des références multiples à programmer ou exigeantes en matière de qualité. Au-delà de ces utilisateurs actuels, Fuzzy Logic Robotics compte également s’ouvrir au marché naissant des petites et moyennes entreprises industrielles, pour lesquelles la complexité de déploiement d'un robot ou la nécessité de compétences robotiques représente souvent des obstacles rédhibitoires.