Les technologies de rupture ne sont pas les seuls facteurs d'évolution de la vision industrielle. La vitesse et la résolution des capteurs progressent en permanence. « Cette tendance est due aux composants comme à leur intégration », précise Mithridate Mahmoudi, directeur commercial chez IDS Imaging Development Systems. Les standards de communication accompagnent ces évolutions : l'USB 3.1 permet aujourd'hui de transférer jusqu'à 10 Gigabit de données par seconde, pour sa deuxième génération. « Certaines applications, comme l'embouteillage, peuvent nécessiter une telle vitesse », rappelle-t-il. L'aspect logiciel évolue continuellement lui aussi : les fabricants comme les éditeurs améliorent régulièrement les temps de calcul des fonctions existantes. « La dernière version de notre algorithme de localisation PatMax RedLine offre un temps de traitement 10 fois plus court que celui de la version précédente, avec la même stabilité », illustre Abel Gagne, responsable des ventes chez Cognex. Et de nouvelles fonctions voient le jour : « SurfaceFX, sorti l'année dernière, permet de combiner plusieurs angles d'éclairage pour mieux percevoir les reliefs d'une surface », continue-t-il. Ces évolutions, et beaucoup d'autres encore, s'inscrivent dans une démarche d'amélioration continue.
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