Une édition tournée aussi vers l'avenir

Le 13/04/2018 à 14:00

E ants d'échanger sur le futur pas si lo ntre l'évolution du contexte réglementaire, la place de l'analyse industrielle dans l'industrie du futur et la pré-sence d'un large éventail de start-up, l'édition 2018 du salon Analyse indus-trielle,qui s'est tenu les 6 et 7 février dernier à l'Espace Grande Arche – Paris La Défense ( voir encadré page 29 ), ano-tamment mis en avant le futur, pas si lointain que cela d'ailleurs, de ce marché de niche. Lors de la conférence inaugurale organisée par le syndicat professionnel Gimelec, le Groupement des industries de l'équipement élec-trique, du contrôle-commande et des services associés, Claire Rosevègue, adjointe au chef du bureau de la qualité de l'air au ministère de la Transition écologique et solidaire, a confirmé qu'un nouveau document BREF pour les applications d'incinération – il précise que la mesure du mercure en continu est la seule efficace – sera publié dans les mois à venir.

« La réglementation est en cours d'évolution avec la publication en août 2017 des conclusions MTD (Meilleures techniques dispo-nibles) relatives aux grandes installations de combustion (puissance supérieure à 50 MW) et le projet de transposition de la directive 2015/2193 concernant les installations moyennes de combustion (MCP ; de 1 à 50 MW). Cette transposition modifiera la nomenclature ICPE et donnera lieu à de nouveaux arrêtés Combustion », explique Stéphane Mabecque, responsable produits Process Automation chez Sick France. Le fabricant allemand présente d'ailleurs, sur son stand, une baie PowerCEMS100, composée de deux racks pour les mesures infrarouges et/ou UV, et d'un système de prélèvement à froid pour retirer la partie humide avant analyse.

Vus et entendus au fil des stands…

l ABB : chromatographes en phase gazeuse NGC8206 (gaz naturel) et PGC5000, analyseur FTIR Atex Talys ASP400-Ex, calculateurs de débit SpiritIT Flow-X…

l AGT-PSG, distribué en France par CleanAir Europe : lignes d'échantillonnage chauffées, contrôlées et raccourcissables PSG Extraction Hybrid

l Alto Instruments : amélioration du débitmètre massique red-y compact 2 de Vögtlin Instruments

l Autochim : analyseurs de gaz in situ P2000 et P5000 de Protea pour le suivi des émissions en continu dans les cheminées, système de surveillance de l'huile dans l'eau TD-120 de Turner Designs

l Axel'One : obtention d'un atomiseur industriel, nouvelle gouvernance avec l'arrivée des entreprises Adisseo et Elkem Silicones

l Bronkhorst : débitmètre micro Coriolis BL100 ( nous y reviendrons dans un prochain numéro )

l Bruker : spectromètre FTIR de table Alpha II ( voir Mesures n°902 )

l Bühler : moniteur de poussières fines BDA 15…

l Dado Lab : Dadolab Companion App

l Durag : système d'acquisition de nouvelle génération D-EMS 2020

l Endress+Hauser : sonde de température iTherm TrustSens ( voir Mesures n°898 ), débitmètre à effet Coriolis Promass Q, transmetteurs de niveau radar Micropilot FMR6x…

l Fuji Electric : mise à jour des solutions à la directive RoHS 2

l Jumo : régulateurs compacts diraTron

l KNF Neuberger : pompes à membrane OEM FF12 et FF20

pour les liquides ou les mélanges liquides/gaz

l Mettler-Toledo Analyse industrielle : système de mesure en ligne et en continu des chlorures et des sulfates Thornton 3000CS ( voir Mesures n°898 ), nouvelle version des transmetteurs Thornton M400

l Waltron : obtention de l'homologation EDF pour l'analyseur d'oxygène dissous par luminescence 9065

l Yokogawa Electric : nomination de Mireille Maillard au poste de directrice générale France ( voir notre article page 14 )

algré des chutes de neige importantes, la 31 e édition du salon Analyse industrielle, qui s'est tenu les 6 et 7 février 2018 à l'Espace Grande Arche-Paris La Défense, a enregistré la venue e 1 159 visiteurs, en recul de 15 % par rapport à l'édition précédente, et 82 exposants et partenaires.

C. Lardière

Du côté des nouveautés, Sick a lancé à la fin de l'année 2017 la série d'analyseurs de poussières DustHunter SP30 pour les procédés. « Notre offre s'étend ainsi avec des appareils fonctionnant sur la technologie laser à lumière diffusée et plus adaptés au process. Ils viennent en fait compléter nos modèles basés sur la triboélectricité ou sa variante,l'électrodynamique.Si les nouveaux DustHunter SP30 ne sont pour l'instant pas certifiés, leur prix les destine aux procédés et aux émissions non réglementées (surveillance des filtres à manches et des installations d'alimentation en air et d'évacuation d'air,par exemple) », indique Stéphane Mabecque. En plus d'une étendue de mesure de 0-7,5 ou 0-3 000 SI, avec une justesse de ± 2 % de la pleine échelle et un temps de réponse (T90) de 0,1 à 600s, la série DustHunter SP30 est disponible en trois versions différentes: filetage 1 pouce (diamètre de 180 ou 280mm; sonde économique et très facile d'installation),TriClamp (180 ou 280mm) et bride (435 ou 735mm).

Lors des conférences techniques, les visiteurs venus y assister en nombre ont également pu s'informer sur la forma-tion aux nouveaux métiers et le concept d'industrie du futur en analyse indus-trielle.« Industrie du futur et IIoT [Internet des objets connectés industriels, NDLR] sont des termes assez vagues, derrière lesquels nous voulons mettre du sens. Nous voyons apparaître sur le marché des technologies de détection améliorées,de nouveaux capteurs qui permettent d'adresser de nouvelles problématiques,ainsi que,surtout,une connectivité plus économique, plus sécurisée de ces capteurs et de nouvelles méthodes de calcul avancées permettant de donner accès à des types d'informations différents. C'est ce que l'on appelle la transformation numérique dans une usine », explique Benoît Parédès, Business Development Manager pour les Industry Performance Solutions chez Emerson Automation Solutions France.

Un vivier de jeunes pousses

Pour Sylvie Roussel, gérante d'Ondalys, « le traitement des données d'analyseurs industriels par des méthodes d'analyse statistique multivariée (MVA) permet de superviser et de mieux comprendre les procédés. » Et le Dr Dimitris Alexandrakis, Business Development Director pour l'Europe de CAMO Software, de renchérir: « l'objectif de l'analyse multivariée est de traduire les données provenant de capteurs, d'instruments de mesure,de bases de données,etc.– ces grands ensembles de données non structurées ou incorrectes sont difficiles à visualiser – en informations directement utilisables par un contrôle préventif. Ce qui correspond parfaitement à l'Industrie 4.0. »

Un autre signe positif de la vitalité du secteur de niche qu'est l'analyse industrielle est l'émergence de jeunes pousses. On ne compte plus les sociétés telles que l'aixois AP2E –elle travaille actuellement notamment sur l'analyse du dihydrogène (H2 )dans les piles à combustible ( voir Mesures n° 901 )–, le grenoblois Apix Analytics, le strasbourgeois In'Air Solutions, le tourangeau RheaWave, le palaisien mirSense, qui a réalisé une levée de fonds de 2 millions d'euros auprès de Supernova Invest et XAnge, le saint-génois Rhône instrumentation ou encore les parisiens Blue Industry & Science, qui a introduit l'analyseur de gaz Blue X-FLR9 pour le contrôle de procédés ( nous y reviendrons dans un prochain numéro ), et GreenTropism, ainsi que le programme Cap'tronic. « Nous avons désormais finalisé l'industrialisation de nos analyseurs de formaldéhyde µF-1 et de BTEX µBTEX-1, ainsi que le système de prélèvement automatisé sur cartouche 4ways-1. Nous nous attelons maintenant à développer le réseau de distributeurs en Europe », annonce Claire Trocquet, responsable du laboratoire chez In'Air Solutions ( voir Mesures n° 890 ).

Du côté de GreenTropism, la start-up a présenté DeepGreen, sa nouvelle génération de logiciels embarqués d'analyses spectrales, grand public et industriels. Cette plateforme logicielle pouvant se déployer sur plusieurs outils (spectroscopie UV/Visible, NIR, Raman, LIBS, etc.) permet d'identifier et d'analyser en temps réel tous types de matières, organiques et inorganiques, pour des contrôles qualitatifs et quantitatifs. « DeepGreen regroupe différents modules, tels que GT-Lab et GT-Lib. Le premier permet la création de plans d'expériences d'analyses spec-trales et la gestion des bases de données qui en sont issus,sur une seule interface.Le deuxième module est un outil de gestion des modèles d'interprétations spectrales. Il autorise une utilisation multiparamètres et multi-interfaces (Android, iOS, PC, serveurs) et garantit une sécurité optimale, car il ne dépend d'aucune liaison extérieure pour fonctionner », expliqueYoann Cote, Data Scientist chez GreenTropism.

In'Air Solutions a désormais finalisé l'industrialisation de ses analyseurs de formaldéhyde µF-1 et de BTEX µBTEX-1 (à droite), ainsi que le système de prélèvement automatisé sur cartouche 4ways-1.

C. Lardière

Rappelons que la start-up parisienne a réalisé, cet été, une deuxième levée de fonds, d'un montant de 1,2 Me, auprès de l'industriel suisse Heptagon, du fonds d'investissement français A Plus Finance et de plusieurs business angels regroupés au sein de MySeedCap et deTelecom Booster, après une première levée de 350 000 e en 2015. Cette nouvelle levée de fonds va ainsi permettre à GreenTropism de compléter son équipe de spécialistes R&D et d'amplifier ses développements à destination de grands clients internationaux en Europe et en Asie.

L'allemand Sick présentait la série d'analyseurs de poussières DustHunter SP30, basés sur une technologie laser à lumière diffusée. Ils viennent compléter les modèles certifiés, pour répondre aux applications dans les procédés et aux émissions non réglementées.

Sick

ApixAnalytics a lui aussi réalisé un deu-xième tour de table, d'un montant de 8Me, auprès de ses investisseurs historiques et de deux nouveaux investisseurs, à savoir le fonds Ecotechnologies, géré par Bpifrance, et le fonds BNP Paribas Développement. Pour Ludovic

Debusschere, CEO d'ApixAnalytics, « il s'agit de continuer à financer notre développement, à savoir l'industrialisation des technologies de microfluidique sur silicium, issues du CEA-Leti, et l'accélération du développement commercial et marketing au niveau international. Nous venons d'ailleurs d'inaugurer un bureau à Pékin, et nous projetons d'établir une filiale aux États-Unis cette année,en nous appuyant sur un distributeur. » La jeune pousse grenobloise a également obtenu la certification pour le pouvoir calorifique du gaz naturel pour son analyseur de gaz ChromPix, auprès du Laboratoire national de métrologie et d'essais (LNE), ainsi que validé ses analyseurs de gaz pour les biogaz et le biométhane (injection).

La gamme d'analyseurs de gaz Serinus d'Ecotech, société rachetée par le français Acoem, a été entièrement renouvelée ces deux, trois dernières années, avec notamment la programmation, la visualisation et l'envoi des données via Bluetooth et une application Android.

C. Lardière

Une succession d'acquisitions françaises

Mais les start-up ne sont pas les seules à faire parler d'elles. Des sociétés ayant pignon sur rue ont, elles aussi, profité de la 31 e édition du salon Analyse industrielle pour communiquer sur leurs dernières annonces respectives. À com-mencer par l'extension de leurs offres via des croissances externes. C'était par exemple le cas du françaisAcoem, un nouvel exposant, qui a racheté l'indo-australien Ecotech pour un montant non dévoilé ( voir Mesures n° 894 ). Le Français devient ainsi le seul fabricant à prendre en compte la surveillance de la qualité de l'air en plus de celle de l'acoustique et de s vibrations, en particulier sur les chantiers, et cette acquisition lui permet par ailleurs d'accélérer son développement à l'international, en lui ouvrant les marchés de l'Australie, de l'Inde et de l'Asie du Sud-Est. « La gamme d'analyseurs de gaz Serinus d'Ecotech a été entièrement renouvelée ces deux, trois dernières années, avec notamment la programmation, la visualisation et l'envoi des données via Bluetooth et une application Android. Ce qui en fait une alternative intéressante aux solutions d'Environnement SA et de Thermo Scientific », rappelle Arnaud Lopez, Business Developper Air Quality Market chez Ecotech (groupe Acoem).

Servopro MultiExact 4100 de Servomex est une nouvelle plateforme d'analyse multigaz et qui peut être connectée, pour la première fois, à une mesure d'humidité relative avec le transducteur Servomex AquaXact 1688, ce qui permet de créer un système complet.

C. Lardière

Du côté d'Environnement SA, justement, le groupe français a acquis, en janvier 2018, l'allemand Mercury Instruments, qui lui a ainsi apporté « la seule molécule qui nous manquait pour couvrir tous les besoins réglementaires des industriels. La technologie de spectrométrie d'absorption atomique UV de Mercury Instruments vient compléter notre système d'échantillonnage permanent du mercure à l'émission Amesa-M », expliquait Serge Aflalo, di-recteur commercial et marketing d'Environnement SA, lors de l'annonce du rachat ( voir Mesures n° 902 ). Suite aux acquisitions successives – PCME, TDL Sensors, SWR engineering et Mercury Instruments rien que ces trois dernières années–, le groupe français s'est doté d'une image unifiée de son offre globale, avec le lancement de la marque commerciale internationale envea, une marque chapeau associée dans un premier temps aux différents noms d'origine (Environnement SA, Cairpol Microsensors et iséo Environnement).

Quelques semaines auparavant, en novembre 2017, c'est le groupe français Chauvin Arnoux qui a pris une participation majoritaire chez l'héraultais Indatech, créé en 2009 par Fabien Chauchard et Sylvie Roussel, pour un montant non précisé. Le fabricant d'ins-truments pour les mesures électriques et physiques a ainsi renforcé son offre en mesure spectroscopique dans les procédés pharmaceutiques, biotechnologiques et chimiques, avec notamment l'Hy-Ternity, qui permet de mesurer en temps réel et simultanément des propriétés physiques et chimiques de comprimés ou de gélules, et leViserion, une solution de spectroscopie Raman dédiée aux mesures in situ de produits chimiques et de cultures biotechnologiques.Sur le même stand,Pyrocontrôle (groupe ChauvinArnoux) présentait la série de régulateurs PID Statop 600 ( nous y reviendrons dans un prochain numéro ).

Analyseurs de gaz et spectromètres de masse

Suite à son rachat par l'investisseur américain Battery Ventures en juillet 2017, signalons que la filiale française de Rotronic a fusionné ses activités avec celles de Michel Instruments France, autre membre du groupe Process Sensing Technologies avec Analytical Industries Inc.

(AII), en une nouvelle organisation unique. Enfin, la fusion de GE Oil & Gas, les activités liées au pétrole et au gaz de General Electric, avec Baker Hughes a été finalisée le 1 er juillet 2017. La nouvelle société, qui garde le nom de Baker Hughes, a GE company, se présente comme la seule dans le monde à proposer un portefeuille complet d'équipements, de services et de solutions numériques pour l'ensemble de la chaîne d'exploitation pétrolière et gazière, des activités upstream (exploration et production) aux activités downstream (raffinage et pétrochimie), en passant par les activités midstream (transport et stockage). « Le nom commercial GE Measurement & Control France, lui, continue d'exister », indique Georges Martins, Product Specialist Gas & Moisture, Measurement & Sensors chez Baker Hughes. Côté nouveaux produits, la société présentait flare.IQ, un calculateur permettant d'optimiser l'efficacité d'une torchère, et annonçait que son débitmètre à ultrasons Sentinel LCT8 serait prochainement conforme à la Directive MID, en plus d'être déjà OIML R117-1.

Parmi les différents analyseurs de gaz présentés pour la première fois sur le salon, les visiteurs ont notamment pu découvrir le Servopro MultiExact 4100 de Servomex (groupe britannique Spectris). « Il s'agit d'une nouvelle plateforme multigaz, et qui peut être connectée, pour la première fois,à une mesure d'humidité relative avec notre nouveau transducteur Servomex AquaXact 1688, ce qui permet de créer un système complet. Si la nouvelle plateforme dispose de la même technologie et des mêmes performances que celles de la génération précédente, la principale différence porte sur l'interface utilisateur (écran couleur tactile) et l'intégration des systèmes existants ou nouveaux (0-10Vcc,4-20 mA,RS-232, RS-485, Modbus série, Profibus et Ethernet TCP/IP) », décrit Pascal Laizet, Key Account Manager EMEA et Inde de Servomex. Le successeur des modèles Servopro 4100 et Servopro MultiExact 5400 est destiné à un large éventail d'applications de gaz industriels et médicaux: il peut en effet mesurer jusqu'à quatre flux simultanément, parmi le O2 (0-210 000 ppm ou 0-100%), le CH4, le CO, le CO 2 (0-5 ppm à 100 %), le N2 O, l'argon et l'hélium.

Les chutes de neige perturbent le salon

Quand ce n'est pas la grève des transports publics une année, ce sont les intempéries qui viennent perturber la bonne tenue des salons une autre année. Pour sa 31 e édition, qui s'est tenue les 6 et 7 février 2018 à l'Espace Grande Arche – Paris La Défense, le salon Analyse industrielle a connu des chutes de neige importantes qui ont enrayé (un peu) sa dynamique. Le rendez-vous annuel du secteur de l'analyse industrielle, des mesures à l'émission, de la détection, du contrôle de process, de l'instrumentation, de la micro-analyse, de l'efficacité énergétique, a en effet enregistré la venue de 1159 visiteurs, 82 exposants et partenaires. À titre de comparaison, l'édition 2017, qui n'avait toutefois connu aucune perturbation, avait accueilli 1364 visiteurs et 81 exposants et partenaires. Mais l'organisateur Infopromotions – Groupe Solutions a des raisons de se réjouir: « les visiteurs,en grande majorité porteurs de projets,ont pu trouver,sur le salon,les dernières innovations présentées par les différents exposants.

Et ce ne sont pas moins de 407 personnes, au lieu de 383 l'année précédente,qui ont été enregistrées aux conférences et aux ateliers ».

Sur son stand, l'américain Emerson Automation Solutions mettait notamment en avant l'analyseur de gaz Rosemount CT5800. « Cette solution clé-en-main, qui regroupe l'échantillonnage, l'analyse et la partie électrique dans un boîtier antidéflagrant, héberge jusqu'à six modules QCL ( Quantum Cascade Laser ) et peut ainsi mesurer jusqu'à douze composants simultanément, avec une précision de ±1 % de la mesure, ou de la limite de détection sinon.

Avec le spectromètre de masse quadripôle MAX300-CAT, Extrel étend son offre avec un analyseur plus économique et destiné aux applications de laboratoire (catalyse, suivi de réactions chimiques, recherche environnementale).

Emerson Automation Solutions mettait notamment en avant l'analyseur de gaz Rosemount CT5800. Cette solution clé-en-main, intégrée dans un boîtier antidéflagrant, est idéale pour les applications de pureté d'hydrogène, d'azote et d'éthylène. Emerson Automation Solutions

Cela en fait une solution idéale pour les applications de pureté d'hydrogène, d'azote (0-50 ppm d'azote dans le CO2 )etd'éthylène (0-20 ppm en volume d'éthylène dans l'acétylène) », indique Sébastien Crozet, European Senior Lead Analytical pour l'Espagne, la France et le Portugal chez Emerson Automation Solutions. Le fabricant a également profité de l'occasion pour annoncer la disponibilité prochaine du transmetteur de dioxygène in situ Rosemount CX1100 –cette sonde avec afficheur déporté est disponible depuis début avril– et de la version XECLD, pour la mesure des NOx par chimiluminescence, de sa plateforme d'analyseur de gaz X-Stream.

Bien d'autres nouveautés encore à venir

Sur le stand de son distributeur frnaçais CleanAir Europe, AGT-PSG présentait ses nouvelles lignes d'échantillonnage chauffées, contrôlées et raccourcissables PSG Extraction Hybrid.

C. Lardière

À côté du britannique Hiden Analytical avec la version DSA de son spectromètre de masse HPR-402 pour l'analyse des gaz et des vapeurs dans les milieux aqueux et l'amélioration de son spectromètre de masse quadripôle RGA (filtre de masse à triple étage, version dotée d'une détection numérique rapide) pour les applications allant du suivi du vide à celles d'environnement et de R&D, les visiteurs intéressés pouvaient également se renseigner sur le spectromètre de masse quadripôle MAX300-

CATdel'américain Extrel, sur le stand de son distributeur français Sistec.« Le MAX300-CAT est un nouveau modèle dans notre catalogue, un analyseur plus économique et destiné aux applications de laboratoire (catalyse, suivi de réactions chimiques, recherche environnementale) », précise le Dr Zbigniew Krieger, vice-président du développement commercial d'Extrel.

Signalons, pour conclure, qu'en plus des autres nouveaux produits présentés ( voir encadré page 26 ), un certain nombre d'exposants commençaient à parler de produits qui allaient être introduits dans les semaines ou les mois à venir. À l'instar de Metrohm (la plateforme d'analyseurs de process 202x dévoilée lors du salon

Forum Labo Lyon 2018), de Swan Instruments d'analyse, de Mettler-Toledo Analyse industrielle, d'Emerson Automation Solutions, ou encore d'Apix Analyics, de Baker Hughes, d'Endress+Hauser, de Krohne, etc. Autant d'innovations que les visiteurs auront sûrement la chance de découvrir lors de la 32 e édition du salon Analyse industrielle,qui se déroulera les 6 et 7 février 2019 à l'Espace Grande Arche Paris-La Défense.

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