A tout seigneur, tout honneur, le leader mondial en solutions de test et mesure électroniques Keysight Technologies a dévoilé dès le premier jour de l'exposition les derniers-nés de sa série d'analyseurs de spectre et d'analyseurs combinés portables FieldFox, modèles atteignant désormais une gamme de fréquence jusqu'à 50 GHz.
C. Lardière
P our sa 18 e édition, la manifestation itinérante European Microwave Week (EuMW ; voir encadré page 50 ) a fait étape cette année en France et a pris ses quartiers au sein du Palais des congrès de Paris, du 6 et 11 septembre 2015. Ce fut l'occasion pour toute la communauté des RF et des micro-ondes de se retrouver et d'échanger lors des différents cycles de conférences techniques et sur les stands des fabricants, distributeurs, sociétés de services, etc. Evidemment les spécialistes des ampli-ficateurs de puissance, des oscillateurs, des commutateurs, des guides d'ondes, des filtres et autres composants étaient venus en nombre, mais, si le lieu était différent, ce sont les acteurs du « test et mesure » qui s'affichaient une nouvelle fois en grand dès l'entrée de la zone d'exposition. Il était en effet difficile de passer à côté des stands des américains Keysight Technologies et National Instruments, de l'allemand Rohde & Schwarz et du japonais Anritsu sans les voir.
Mais bien d'autres sociétés avaient fait le déplacement dans la Ville Lumière –on ne comptait pas moins d'une quinzaine de sociétés, disséminées pour les autres dans l'espace situé tout autour de l'amphithéâtre. Et tous les fabricants (ou presque) avaient fait le déplacement les bras chargés d'innovations et de nouveautés… A tout seigneur, tout honneur, le leader mondial en solutions de test et de mesure électroniques Keysight Technologies a dévoilé dès le premier jour de l'exposition les derniers-nés de sa série d'analyseurs de spectre portables FieldFox, modèles atteignant désormais une gamme de fréquence jusqu'à 50GHz ( voir page 12 ).
Des appareils toujours plus compacts…
« Selon Markets and Markets, le marché des technologies à ondes millimétriques (applications commerciales et pour l'aéronautique/ défense) afficherait un taux de croissance pondéré annuel de + 42 % d'ici à 2020 », rappelle Dan Dunn, directeur général pour les analyseurs portables RF et microondes de Keysight Technologies. Les modèles N9962A (analyseur de spectre) et N9952A (appareil regroupant en plus l'analyse de réseau vectoriel et l'analyse de câble et d'antenne) affichent une gamme de fréquence de 9kHz à 50GHz (à partir de 300kHz pour les analyses de réseau vectoriel et de câble et d'antenne), sachant qu'il existe les analyseurs de spectre N9960A (32GHz) et N9961A (44GHz) et les analyseurs combinés N9950A (32GHz) et N9951A (44GHz). La société américaine a par ailleurs profité de l'événement pour mettre en avant le renforcement de son activité de services via le rachat du britannique Electroservices Enterprises (nous y reviendrons dans un prochain numéro).
C. Lardière Cinq ans après, Paris a de nouveau accueilli l'European Microwave Week (EuMW), du 6 et 11 septembre 2015. La manifestation itinérante a réuni 3 274 visiteurs uniques et 1 397 congressistes, ainsi que plus de 300 sociétés présentes directement ou via un distributeur sur l'exposition.
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Toujours dans le domaine de l'analyse de spectre, Rohde & Schwarz présentait le FSW85, le dernier-né de sa série d'analyseurs de spectre et de signal haut de gamme. « Il est le seul appareil du marché à couvrir en un seul balayage une gamme de fréquence comprise entre 2 Hz et 85 GHz, sans mélangeurs d'harmoniques externes. La largeur d'analyse interne est de 500 MHz en option, et elle peut être portée à 2GHz en associant un FSW85 doté de l'option FSW-B2000 et un oscilloscope numérique RTO », explique Philippe Seurre, responsable produits Analyseurs de réseau vectoriels chez Rohde & Schwarz France.
D'autres fabricants se sont positionnés ces dernières années sur le créneau de l'analyse de spectre. Le letton SAF Tehnika, par exemple, mettait en avant son analyseur le Spectrum Compact (SC; 6 à 40GHz, niveau de puissance d'entrée de - 105 à - 40dBm, largeur d'analyse de 1MHz, etc.), et notamment la version avec une gamme de fréquence de 2 à 8GHz, ainsi que le générateur de signal SG Compact (6 à 40GHz, puissance de sortie de - 3 à +13dBm, bruit de phase inférieur à - 80dBc/Hz à 100kHz de la porteuse). « Ce sont les plus petits appareils du marché, en tout cas ceux avec un facteur de forme unique (128 x 81 x 24 mm pour 0,3 kg).Ce qui en fait des solutions répondant aux exigences des applications d'installation et de dépannage d'antennes sur le terrain, par exemple », insiste GintsAntoms, directeur des ventes Europe de SAFTehnika.
Quant à l'allemand Aaronia, il présentait pour la première fois l'analyseur de spectre temps réel portable SpectranV5. «Les utilisateurs disposent, dans un appareil pesant moins de 1kg (850g),d'un véritable analyseur de spectre temps réel avec une gamme de fréquence de 9kHz à 6,12,16 ou 20GHz,une largeur d'analyse temps réel de 40 ou 80MHz que l'on peut étendre à 160MHz en option,l'utilisation d'un filtre polyphase (et non d'une FFT), etc.,ainsi que des options pour un bruit de phase ultra-faible (-170dBm/Hz),une base de temps OCXO,un wattmètre fonctionnant de 100MHz à 25 ou 40 GHz », explique Thorsten Chmielus, CEO d'Aaronia. Grâce notamment à un système d'exploitation propriétaire et à un écran TFT tactile 800x480 pixels, l'analyseur de spectre temps réel Spectran V5 se distingue également par un affichage ultrarapide et fluide, même pour des diagrammes 3D de type waterfall . Les visiteurs pouvaient également voir sur le stand de l'allemand le premier système de caméra HF et CEM du monde, le Spectran RFView (un analyseur de spectre de la série Spectran RSA et une antenne isotrope à large bande). Chaque «pixel» du système de visualisation représente un ensemble de mesure complexe, assurant une visualisation graphique en temps réel des émissions HF comme le rayonnement des antennes et des mesures de CEM avec une résolution illimitée.
L'analyseur de réseau vectoriel ZNBT8 est dédié à la production et c'est le premier modèle du marché intégrant jusqu'à 24 ports de test, des ports qui ne sont pas commutés, ce qui permet de caractériser un grand nombre de composants sans les inconvénients des matrices de commutation.
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L'EuMW 2015 a réuni plus de 4 500 participants
Après Manchester en 2011, Amsterdam en 2012, Munich en 2013 et Rome en 2014, ce fut le tour de la Ville Lumière d'accueillir la 18 e édition de l'European Microwave Week (EuMW). La manifestation itinérante a ainsi pris ses quartiers au sein du Palais des congrès de Paris, du 6 et 11 septembre 2015.
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L'organisateur Horizon House Publications a enregistré la venue de 3274 visiteurs uniques et de 1397 congressistes, ainsi que plus de 300 sociétés présentes directement ou via un distributeur sur l'exposition. Du côté des conférences techniques, on retrouvait les trois cycles, à savoir la 45 e European Microwave Conference (EuMC), la 10 e European Microwave Integrated Circuits Conference (EuMIC) et la 12 e European Radar Conference (EuRAD), auxquelles il faut ajouter des workshops , des sessions courtes et le Defence,Security and Space Forum . La prochaine édition se déroulera du 3 au 7 octobre 2016, à Londres.
L'analyse de réseau vectorielle dans tous ses états
S'il y avait bien une autre catégorie d'instruments de mesure qui tenaient le haut de l'affiche, c'était les analyseurs de réseau vectoriels. Sur le stand de Rohde & Schwarz, les visiteurs curieux pouvaient voir un analyseur de réseau vectoriel ZNBT8 en fonctionnement, l'unité d'extension ZVAX-TRM et la matrice de commutation ZN-Z85. Le ZNBT8 est un analyseur de réseau vectoriel de la famille ZNB optimisé pour la production (sans écran). « C'est le premier modèle du marché intégrant jusqu'à 24 ports de test, des ports qui ne sont pas commutés, ce qui permet de caractériser un grand nombre de composants sans les inconvé-nients des matrices de commutation (perte de dynamique et de vitesse) », affirme Frédéric Molina, ingénieur support produits chez Rohde & Schwarz France. Parmi les autres spécifications, citons une gamme de fréquence de 9 kHz à 8,5GHz, une dynamique typique de 140dB entre 50MHz et 4GHz, un niveau de puissance compris entre - 55 (-85 en option) et +13dBm, une largeur d'analyse de la fréquence intermédiaire (FI) de 1Hz à 10MHz, un niveau de bruit inférieur à - 120 dBm/1 Hz entre 50kHz et 50MHz.
L'unité d'extension ZVAX-TRM, elle, est désormais disponible jusqu'à 24, 40, 50 et 67GHz, ce qui lui permet d'être associée à toute la série d'analyseurs de réseau vectoriels ZVA et ZVT. Les utilisateurs peuvent maintenant mesurer des niveaux de puissance d'entrée maximum de +43dBm, des signaux deux tons ou pulsés, les paramètres de bruit d'amplificateurs, ou plus simplement de caractériser des modules de transmission/réception (T/R) sans les déconnecter. « Destinée à la série ZNB, la nouvelle matrice à relais électroniques ZNZ85 intègre de 4 à 12 ports et couvre une gamme de fréquence allant de 10 MHz à 20GHz (au lieu de 8,5GHz auparavant,mais avec un nombre plus grand de ports de test),ce qui permet de tester des mélangeurs avec autant de ports et d'une manière entièrement automatisée via le firmware », précise Frédéric Molina. On ne pouvait quitter le stand de l'allemand sans s'arrêter devant les dernières sondes de puissance USB ou LAN NRPxxS/SN (10MHz à 8, 18 ou 33GHz; - 70 à +23dBm).
Retour sur le stand de Keysight Technologies qui, dans le domaine de l'analyse de réseau vectorielle, a étendu son offre modulaire au format PXI Express (PXIe), avec l'introduction du modèle multiport M9485A. « Pour la mesure des paramètres S, les utilisateurs recherchent des solutions pouvant offrir toujours plus de ports de test et prendre en compte une complexité croissante », affirme Allison Douglas, responsable du développement de marché EMEA au sein de la divisionMicro-ondesetCommunications de Keysight Technologies. Pour répondre à ces besoins, le M9485A affiche une gamme de fréquence de 1MHz à 9 GHz, la présence de 2 à 12 ports (1 châssis) ou 24 ports (2 châssis), une largeur d'analyse de la FI de 1Hz à 10MHz, une dynamique du système de 142dB typique (largeur d'analyse de la FI de 10Hz), un bruit de trace de 0,001dB typique, une stabilité de ±0,005dB/°C,une vitesse de 4,9ms (201 points, 2 ports calibrés, 1,2 à 1,4GHz, 1MHz)…
Les premières « solutions » de test en 5G
A l'instar de bien autres fonctions de mesure, l'analyse de réseau vectorielle se décline maintenant sous la forme de (gros) modules USB. On trouve par exemple les sociétés Anritsu et Copper Mountain Technologies distribuée en France par FI Science. L'américain Copper MountainTechnologies présentait d'ailleurs sa dernière série Cobalt, composée des modèles C1209 et C1220 et destinée aux applications de production et d'accord des filtres des stations de base, où le faible encombrement est une contrainte importante. Malgré leur compacité (dimensions de 377x210x95mm pour une masse de 4,8 kg), ces appareils proposent une gamme de fréquence de 100kHz à 9 ou 20GHz, la mesure des paramètres S11, S12, S21 et S22, une dynamique typique de 145dB (FI de 10Hz), un niveau de puissance en sortie de - 60 à +15 ou +10dBm, etc.
Du côté d'Anritsu, le japonais avait annoncé, durant les semaines précédant le salon, les analyseurs de réseau vectoriels USB 1 port ShockLine MS46121A (40MHz à 4GHz ou 150kHz à 6GHz, directivité de 42 dB), sa plate-forme d'analyse de réseau vectorielleVectorStar dotée de nouvelles options de mesure Intermodulation Distortion (IMD), etc. « Si Anritsu est reconnu en analyse de réseau vectorielle, nous voulons mettre un coup de projecteur sur la 5G et l'automobile qui intègre de plus en plus d'électronique pour la mobilité, la sécurité et la connectivité (radar anticollision, vidéos pour les enfants.). L'un des éléments importants de la 5G est l'augmentation des données à échanger,d'où le besoin de bandes passantes encore plus importantes que maintenant », explique Eric Fauxpoint, désormais directeur du développement des nouvelles activités EMEA chez Anritsu.
Comme il n'existe encore ni standards ni recommandations pour la 5G, la société présentait un concept de solution pour la caractérisation large bande dans les fréquences millimétriques. Il regroupait un analyseur de réseau vectoriel VectorStar MS4647B avec l'option 35, un générateur de signal MG3694C et un logiciel développé par l'université suédoise Chalmers. MaisAnritsu n'était pas le seul fabricant à se positionner sur la 5G. Keysight Technologies et Rohde & Schwarz avaient annoncé chacun plus tôt dans l'année une solution de référence pour le sondage de canaux ( channel sounding ) 5G. «Plusieurs axes de recherche sont en cours pour les technologies 5G,à l'instar de l'utilisation de fréquences plus élevées ou la technologie Generalized Frequency Division Multiplexing (GFDM) », explique Richard Keromen, responsable de l'équipe marketing technique pour la région Méditerranée chez National Instruments. La société, qui exposait aussi le Wireless Test System (WTS) pour le test en production des smart-phones, tablettes, systèmes d'infodivertissement ( voir Mesures n° 878 ), a ainsi développé la suite LabView Communications System Design qui fournit un environnement de conception étroitement intégré au matériel du constructeur pour le prototypage rapide de systèmes de communications.
Et bien d'autres nouveaux produits encore…
Les innovations en mesures RF et hyperfréquences ne se cantonnaient pas à l'analyse de spectre et à l'analyse de réseau vectorielle. Dans le domaine de la mesure du bruit de phase, le français Noise XT, distribué aussi par Spherea Test & Services, présentait sa série de synthétiseurs d'horloge SLC. Destinés au test des applications radiologicielles, des CAN et CNA, ces boîtiers compacts (115x84,25x200,89mm de dimensions [LxHxP]), intègrent une ou deux sources fonctionnant à une fréquence de 2MHz à 7GHz, avec un niveau de sortie de - 30 à +13dBm et une gigue RMS typique de 27 fs (porteuse de 1GHz). « Leurs autres grandes différences sont un plancher de bruit de phase typique de - 170 dBc/Hz à 100 kHz d'une porteuse de 10 MHz (-137 dBc/Hz avec une porteuse de 1GHz) et un prix inférieur à 10 000 euros », affirme Guillaume De Giovanni, président de Noise XT. Le français Hytem, connu comme distributeur de matériels dans le domaine des radiofréquences et des hyperfréquences, est également (et surtout) un fabricant depuis des années. « Nous avons par exemple ajouté une interface tactile à la dernière génération de nos systèmes d'atténuation pilotables mis en œuvre pour la simulation de handover (4 à 16 atténuateurs par tiroir en configurations standard, configurations MIMO, TDD et FDD) », indique Alain Désiré, directeur commercial d'Hytem. Autre société française, le spécialiste de l'instrumentation électromagnétique ART-Fi venait d'annoncer la disponibilité du système de mesures DAS (Débit d'absorption spécifique ou SAR en anglais) ART-Man Duobody qui est une version dotée de deux « fantômes » plats, en plus de deux têtes de mannequins. « La version ART-Man classique ne disposait que d'un seul fantôme plat.Il s'agit de proposer aux laboratoires de tests et aux fabri-cants d'équipements sans fil un système universel capable de réaliser des mesures SAR au niveau de la tête et du corps selon les exigences réglementaires imposées par la FCC et l'IEC », explique Benoît Derat, CEO et président d'ART-Fi. Si, pour simuler la tête, il n'y a pas de différence entre les deux organismes, le matériau simulant le corps d'une personne doit en effet présenter des caractéristiques différentes.
Anritsu présentait un concept de solution pour la caractérisation large bande dans les fréquences millimétriques. Il regroupait un analyseur de réseau vectoriel VectorStar MS4647B avec l'option 35, un générateur de signal MG3694C et un logiciel développé par l'université suédoise Chalmers.
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Pour répondre aux exigences imposées par les différents axes de recherche en cours pour la 5G, National Instruments a mis au point la suite LabView Communications System Design qui fournit un environnement de conception pour le prototypage rapide de systèmes de communications.
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Sur le stand du britannique Pickering Interfaces, les visiteurs pouvaient se renseigner sur les outils eBIRST conçus pour les produits au format PXI, PCI et LXI du fabricant. « En résumé, ces outils simplifient la recherche de pannes du système de commutation en testant rapidement le système et identifiant les relais défectueux. Pour cela, eBIRST s'appuie sur l'outil de test intégré appelé BIRST ( Built-In Relay Self-Test ) lancé en 2009, auquel nous avons ajouté des moyens externes pour prendre en charge toute architecture de commutation de système, pas seulement des matrices, avec une couverture de test des relais à 10 0 % », explique Michaël Crespin, directeur des ventes pour la Méditerranée chez Pickering Interfaces. Enfin, on peut citer le sys-tème de test radio analogique et numérique 8800 et l'extension à 26,5GHz de la gamme de fréquence du système de test micro-ondes intégré 7700 introduits en 2014 par l'américain Aeroflex (racheté par le britannique Cobham la même année)
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Les innovations en mesures RF et hyperfréquences ne se cantonnaient pas à l'analyse de spectre et à l'analyse de réseau vectoriel. On découvrait également de nouveaux produits en mesure de bruit de phase (ici les synthétiseurs SLC de Noise XT), de DAS, l'instrumentation CEM (avec l'amplificateur large bande 350S1G6 d'Amplifier Research)…
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Sans oublier la disponibilité d'un traitement spécial garantissant une résistance maximale au brouillard salin (et donc à la corrosion) pour les boîtiers hermétiques verre-métal par l'allemand Schott, ni l'amplificateur large bande à semi-conducteur 350S1G6 de l'américain Amplifier Research (AR). «Contrairement aux modèles de nos concurrents, qui intègrent en fait deux amplificateurs associés à un commutateur,notre nouvel amplificateur fournit une puissance RF minimale en sortie de 350W dans une gamme de fréquence de 0,7 à 6GHz balayée en une seule fois », affirme Bo Haluszczak, vice-présidentTechnologie hybride et fabrication d'Amplifier Research. Et la conception de Classe A permet de disposer d'une excellente linéarité, certes à un coût supérieur à celui d'un modèle de Classe A/B mais sans les problèmes de tolérance.Compte tenu de la foultitude des innovations présentées et de la qualité des conférences techniques lors de l'édition dans la Ville Lumière, on imagine sans peine que les visiteurs, les conférenciers et les exposants sont déjà impatients de se retrouver l'année prochaine, à Londres, pour la 19 e édition.
On entend souvent parler de l'intelligence artificelle (IA), mais pour beaucoup, elle n'en reste pas moins mystérieuse. La science-fiction, notamment,…