Siemens vient de publier les résultats de son exercice fiscal achevé le 30 septembre dernier. Le chiffre d’affaires, en hausse de 7 %, atteint 75,445 milliards d’euros. Le bénéfice net s’établit à 2,248 milliards d’euros, ce chiffre incluant les 810 M€ qu’à coûté à la société l’abandon de son activité téléphonie mobile. L’an passé, le bénéfice net avait atteint 3,405 milliards d’euros (en y incluant les 403 M€ générés par la ventes d’actions de Infineon Technologies, spécialisée dans les semi-conducteurs). A périmètre égal, le bénéfice du dernier exercice est donc assez proche de celui de l’exercice précédent. Siemens est de toute façon repartie sur une nouvelle dynamique avec des ventes en hausse de 13 % pour le dernier trimestre (et un carnet de commande en hausse de 16 %).
Une fois de plus, la division A&D (Automation and Drives) a tiré son épingle du jeu. Rappelons que cette division est spécialisée dans les produits d’installation électrique industrielle, les automates programmables, l’informatique industrielle, les entraînements, les contrôleurs et l’instrumentation de process. La division A&D a réalisé un chiffre d’affaires de 9,844 milliards d’euros, en hausse de 11 %. Les bénéfices (1,2 milliards d’euros) sont en hausse de 12 %, ce qui fait de la division A&D une des divisions les plus rentables du groupe (seule la division “médical” fait un peu mieux, mais avec un chiffre d’affaires inférieur). L’année prochaine, cette activité n’aura pas de mal à franchir le cap symbolique des 10 milliards d’euros, d’autant que les acquisitions faites ces derniers mois contribueront sur une année pleine : rappelons qu’il s’agit de l’Allemand Flender (réducteurs pour moteurs) et de l’Américain Robicon (convertisseurs de tensions pour moteurs), auxquels il faut ajouter l’intégration d’une partie des activités de l’ex-division logistique du groupe.
La division I&S (Industrial Solutions and Services), après avoir connu des difficultés (qui s’étaient traduites par des licenciements massifs), a repris des couleurs. Rappelons que celle-ci exerce une activité d’ingénierie et que jusqu’ici elle ne s’est pas intéressée sérieusement au marché français (on avait cru que le rachat de Courbon constituait un premier pas mais la société stéphanoise n’avait jamais été intégrée et elle vient d’être revendue). La division I&S a réalisé un chiffre d’affaires de 5,390 milliards d’euros l’an passé, en hausse de 26 %. Les bénéfices restent faibles (139 M€), mais en forte augmentation (46 %). Ces chiffres doivent être relativisés. A périmètre égal, I&S a augmenté de seulement 6 % son chiffre d’affaires. Sa croissance est due à l’apport de la division “eau” et d’une partie des activités logistiques du groupe, auxquelles sont venues s’ajouter une partie des activités du conglomérat autrichien VA-Tech (racheté par Siemens). Grâce à l’intégration de ces activités, qui contribueront sur une année pleine en 2006, la division I&S devrait connaître un bond spectaculaire l’an prochain.
Citons enfin la division SBT (Siemens Building Technologies), qui a vu son chiffre d’affaires atteindre 4,415 milliards d’euros, en hausse de 4 % (les bénéfices ont été de 181 M€, en hausse de 68 %). (Novembre 2005)
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