Schneider Electric a publié ses résultats annuels pour la période clôturée le 31 décembre 2009. La crise n’a évidemment pas épargné le groupe français qui affiche un chiffre d’affaires en baisse de 15,7% à 15,793 milliards d’euros et un bénéfice avant intérêt, impôt et amortissement en retrait de 34,3% à 1,823 milliard.
Le chiffre d’affaires de Schneider Electric est en recul dans toutes les régions du monde : 6,423 milliards d’euros en Europe (-18,5%), 4,356 milliards d’euros (-19,9%) en Amérique du Nord, 3,278 milliards d’euros 3,278 (-9,7%) en Asie-Pacifique, 1,736 pour le reste du monde (-2,4%). Aucune activités du groupe n’est épargnée par la baisse des ventes : 9,175 milliards d’euros pour la distribution électrique (-13,4%), 4,252 milliards d’euros pour les automatismes et contrôle (-21,3%), 2,366 milliards d’euros pour l’énergie sécurisée (-13,6%).
Selon le quotidien La Tribune, Jean-Pascal Tricoire, président du directoire, met toutefois en avant la réactivité du groupe, qui a économisé 646 millions d’euros en 2009, réduit ses investissements de 27% sans toucher à la R&D, et son besoin en fonds de roulement de 20%. Il est nettement moins disert en revanche sur la baisse de 10% des effectifs revenus à un peu plus de 100000 salariés.
Pour 2010, il a estime pouvoir « bénéficier d’une conjoncture plus favorable dans les nouvelles économies, de même que sur les segments des centres de données et de l’industrie. Les conditions économiques dans les pays matures restent cependant incertaines. Dans ce contexte, il vise un retour à une croissance modérée à un chiffre, à taux de change et périmètre comparables, pour le chiffre d’affaires, ainsi qu’une amélioration de la rentabilité, avec une marge EBITA d’environ 14% (contre 12,9% en 2009) avant coûts de restructuration et impact de l’intégration d’Areva Distribution.
(février 2010)