Même si l'on n'en connaît pas encore les raisons exactes , l'incendie qui a ravagé, le 26 septembre 2019, l'usine Lubrizol à Rouen (Seine-Maritime) vient rappeler aux industriels, mais aussi au grand public, que le risque zéro sur un site industriel n'existe pas, et que les conséquences peuvent être très graves pour le fonctionnement d'une usine, l'environnement et la santé des employés comme des riverains.
Rappelons que la France métropolitaine ne comptait pas moins de 1 312 sites classés Seveso, comme celui de Lubrizol, en 2018.
Pour éviter autant que possible ces incidents graves, qui restent heureusement rares, les industriels peuvent compter sur tout un arsenal d'équipements de sécurité fonctionnelle, de réglementations en constante évolution, etc. Mais la sécurité des sites industriels passe également par la mise en œuvre de moyens pour optimiser encore davantage le pilotage des procédés, réduire toujours plus les émissions de gaz et les effluents liquides.
D'où tout l'intérêt de développer des technologies innovantes, telles que les biocapteurs et les bio-essais pour l'analyse de l'eau, et, bien sûr, de déployer les briques de l'industrie 4.0.
CÉDRIC LARDIÈRE Rédacteur en chef adjoint c.lardiere@mesures.com