A l'heureoùles 28 chefs d'Etat de l'Union européenne viennent de signer un accord historique qui prévoit de faire 27% d'économies d'énergie par rapport à 1990 et de porter la part des énergies renouvelables à 27% de la consommation (cette part est aujourd'hui de 14%), le nouvel accord qu'Areva et Schneider Electric ont signé il y a quelques semaines vient à point nommé. Ce partenariat entre les deux groupes français prévoit le développement d'une nouvelle solution de stockage d'énergie à partir d'une technologie baptisée «batterie à flux continu» et qui permet de produire et de stocker de l'électricité en couplant de l'acide bromhydrique (HBr) et de l'hydrogène (H2 ). Financé par l'Union Européenne dans le cadre du programme
EnStorage est une société israélienne basée à Tel-Aviv spécialisée dans le développement de solutions de stockage d'électricité à grande échelle. En 2013, l'entreprise a réalisé la première batterie à flux au bromure d'hydrogène (HBr) raccordée au réseau électrique (
A terme, l'accord entre les deux groupes consiste à développer une solution de stockage compétitive pour le déploiement des énergies renouvelables, solution qui sera testée en conditions réelles. La répartition des tâches s'organisera de la manière suivante : à Areva le pilotage du projet ainsi que la fabrication, l'intégration et l'installation de la solution de stockage ; à Schneider Electric la conception, la fabrication et l'installation du système de conversion électrique complémentaire.
Cet accord n'est pas une première entre les deux groupes
Selon Louis-François Durret, président d'Areva Renouvelables,
C'est à partir de ce prototype de batterie à flux continu de 50 kW à base d'acide bromhydrique et d'hydrogène développé en 2013 par la société israélienne EnStorage, qu'Areva et Schneider Electric vont travailler dans un premier temps pour réaliser un démonstrateur de 150 kW.
Ce n'est pas la première fois qu'Areva et Schneider Electric travaillent ensemble sur le stockage de l'énergie. Pas plus tard qu'en février dernier,les groupes avaient déjà signé un accord pour le développement de la