n connaissait Pyro- O Contrôle,entité du groupe français Chauvin-arnoux, comme l'un des principaux fabricants de solutions de mesure, de contrôle et de régulation de température et de puissance pour les procédés industriels. il faudra désormais penser à la société lorsque l'on recherchera des interfaces homme-machine (iHm) et des entrées/sorties (E/S) déportées. Elle a en effet décidé de franchir une nouvelle étape dans sa stratégie auprès des industries du nucléaire, des verreries et cimenteries, de la chimie et de la pétrochimie, de la métallurgie…

Pour des applications comme la gestion d'une étuve, par exemple, une IHM CPS Touch, associée ou non à des modules d'entrées/sorties PDM, de Pyro-Contrôle suffit : les utilisateurs disposent ainsi d'un enregistrement de données, d'une ou deux alarmes, d'une planification…

« Nos clients nous demandaient de plus en plus souvent des produits finis clé-en-main, dotés d'entrées/sorties, de fonctions dédiées supplémentaires. Au lieu de continuer à ajouter une ou deux fonctionnalités manquantes à nos enregistreurs, et donc de multiplier les petits développements,la décision a été prise de concevoir un environnement permettant de s'adapter à tout et à tous » , explique Pascal Pernin, directeur commercial de Pyro-Contrôle.Lerésultat est la nouvelle famille d'entrées/sorties déportées PDm et la série des iHm CPS (Control Panel Systems)Touch.

La série PDm est d'ores et déjà composée de quatorze modules différents, avec un montage en rail DiN pour une mise en œuvre simplifiée. En plus des modules radio PDm-Link, Ethernet PDm-ETH (passerelle modbus RTU-modbus TCP) et d'alimentation PDm-Supply, on trouve quatre modules analogiques dotés de 1 entrée/sortie, de 4 ou 8 entrées ou de 3 sorties configurables, ainsi que quatre modules numériques avec 5 relais, 10 entrées ou 10 sorties logiques ou 6 entrées et 2 relais.

Quatre tailles d'écran, de 4,3 à 15 pouces

a cela s'ajoutent encore trois modules températures. ils acceptent 4 ou 8 sondes métalliques (Pt100, Pt500, Pt1000, Ni100 en 2, 3 ou 4 fils) ou thermocouples (type J, K, R, S,T, B, E et N). « Nous disposons désormais d'entrées/sorties“universelles”numériques, et non plus seulement analogiques comme avant avec les convertisseurs en tête de sonde ou en rail DIN,ainsi que d'un régulateur numérique aveugle », indique mathieu Herodet, chef produit Régulation chez Pyro-Contrôle. Pour aller encore plus dans la simplification et l'amélioration du quotidien des opérateurs dans la supervision de leurs procédés, les industriels peuvent s'appuyer sur les cinq iHm configurables de la série CPS Touch, dont les prix s'étendent d'environ 450 à 2000 euros. « Nous avons voulu des IHM belles, dans la lignée des interfaces de nos enregistreurs, et capables de s'adapter au plus grand nombre de matériels possible », explique mathieu Herodet. Les iHm intègrent un écran TFT de 4,3 pouces (CPS4), 7 pouces (CPS7L et CPS7), 10 pouces (CPS10) ou 15 pouces (CPS15) de diagonale, avec une résolution de 480x272, 800x480 ou 1024x768 pixels.

En plus d'une mémoire flash interne et d'un port SD pour l'enregistrement des données, chaque modèle, fonctionnant sousWindows CE et intégrant un serveur client OPC,peut disposer de ports RS-232/422/485, USB et Ethernet,ainsi que,en options, des interfaces CaNopen, CC-Link, DeviceNet, EtherNet/iP, Profibus DP… Pour bénéficier de l'ensemble des fonctionnalités, Pyro-Conrôle a conçu une plate-forme de développement, avec le logiciel de programmation CPS Studio,associée à des formations et un accompagnement des utilisateurs.

Dans la bibliothèque, on trouve ainsi des objets standard (alarmes, liste, saisie, dégradés de couleur…), des objets avancés facilitant le développement (recréer une courbe en quelques clics, par exemple) et 112 symboles vectoriels avec des animations. La version CPS Studio Plus intègre également la banque d'images Symbol Factory pour représenter au mieux les process. « Pour les utilisateurs qui le veulent,il est possible d'ajouter des objets personnalisables, de recourir à un éditeur de scripts en langage C » , poursuit mathieu Herodet. La société n'a par ailleurs par oublié les aspects de sécurité (sécurité de l'application et protection des données), qui étaient déjà un point fort de ses enregistreurs, avec la conformité aux exigences de la réglementation FDa 21 CFR Part 11, aux indices de protection iP65 et iP66K pour l'agroalimentaire et la pharmaceutique.