Le spectromètre FTIR de table Alpha II de Bruker se suffit à lui-même : grâce à la présence d'un PC à écran tactile, du logiciel intuitif Opus-Touch et d'une interface Wi-Fi, l'opérateur n'a en effet plus besoin d'avoir un PC externe à côté de son appareil, pour réaliser ses analyses de routine.

L ancée officiellement à la fin de l'année dernière, la nouvelle génération de la série de spectromètres FTIR Alpha de l'américain Bruker était présentée, pour la première fois en France, lors de l'édition 2018 du salon Analyse industrielle, qui s'est tenu les 6 et 7 février derniers à l'Espace Grande Arche-Paris La Défense. L'Alpha II, c'est le nom de la nouvelle génération, comporte des routines de test entièrement automatisées pour la qualification opérationnelle et la validation de performance dans le domaine pharmaceutique.

« Les différentes innovations techniques apportées à l'Alpha II ont par exemple permis d'améliorer encore un peu plus sa résolution spectrale, sa sensibilité, sa plage spectrale et sa robustesse. La source infrarouge utilise la technologie CenterGlow – elle optimise en temps réel l'emplacement de la zone incandescente dans la source, afin de maximiser le flux lumineux –, ce qui garantit une intensité élevée constante et une durée de vie d'au moins 5 ans », explique Grégory Candor, responsable de la division Bruker Optics France. Le détecteur DTGS ( Deuterated Triglycine Sulfate ) est, quant à lui, stabilisé en température, d'où une meilleure robustesse vis-à-vis des changements de la température ambiante.

Une large gamme de modules

Un travail important a été fait au niveau de la prise en main du nouveau spectromètre FTIR. « L'Alpha II intègre désormais une tablette numérique tactile de qualité industrielle, qui est solidaire à l'appareil – il n'y a par exemple plus de câbles apparents –, ainsi que, en option, le logiciel Opus-Touch conçu pour l'interface tactile », poursuit Grégory Candor. Intuitif et facile à utiliser, le logiciel regroupe des workflows pour les applications de routine. Pour ceux qui voudraient disposer de fonctionnalités plus avancées, ils peuvent toujours utiliser le logiciel Opus. « Avec l'interface Wi-Fi pour envoyer les informations, l'opérateur n'est plus dépendant d'un PC.Le spectromètre FTIR se suffit à lui-même », insiste Grégory Candor.

Toujours dans la volonté de faciliter la vie des utilisateurs de l'Alpha II, qui peuvent d'ailleurs être plusieurs à travailler avec un même appareil, Bruker a doté son nouveau spectromètre d'une large gamme de modules d'échantillonnage QuickSnap (transmission, réflexion totale atténuée, ou ATR, version pour haute pression, version Eco-ATR, réflexion diffuse, ou DRIFT, réflexion externe, etc.). Il est ainsi possible d'analyser presque n'importe quel type d'échantillon (des solides, des liquides ou des gaz); il suffit d'appuyer sur un bouton, de changer très rapidement de module, qui est automatiquement reconnu, et les bons paramètres sont fournis pour la configuration. « Tous les accessoires disponibles avec l'Alpha sont compatibles avec l'Alpha II », précise Grégory Cantor.