Avec le transmetteur de température TSP341-N d'ABB, les utilisateurs n'ont plus besoin de réaliser des calculs complexes d'un puits thermométrique, ni de percer un trou dans la canalisation.
P our des raisons de facilité d'installation, de réduction des coûts et des risques notamment, plusieurs fabricants de transmetteurs de température industriels proposent dans leur catalogue des modèles de surface. « Mais les capteurs de peau pêchent par leurs performances, en particulier au niveau de la précision et du temps de réponse », constate Sandrine Guychard, responsable de l'équipe technico-commerciale sédentaire au sein de l'activité Analyse et instrumentation d'ABB France.
C'est ainsi que le groupe helvético-suédois a dévoilé le capteur de température NiTemp. « Nous continuons ainsi à innover et à développer notre cœur de gamme.Après le transmetteur de température autonome SensyTempTSP300-W en 2014, nous avons mené des tests,en partenariat avec de grandes entreprises de la chimie et du pétrole, pour améliorer encore plus le cap-teur », indique Sandrine Guychard. Pour atteindre une précision de l'ordre du Kelvin, et non de plusieurs Kelvin jusque-là, pour une étendue de mesure de - 40 à +400°C, et un temps de réponse similaire à ceux des capteurs de température intrusifs traditionnels, ABB a en effet développé une architecture innovante à double capteur Pt100 à couche mince et à un algorithme de calcul développé spécialement. « L'un des capteurs, en contact avec la tuyauterie, permet de mesurer la température de surface au point de mesure, l'autre est utilisé pour la compensation, en mesurant la température à un point de référence à proximité du point de mesure », explique Sandrine Guychard.
Des coûts de Capex réduits de 75 %
LeTSP341-N (N pour NiTemp), associant le nouveau capteur «clampé» sur la tuyauterie (DN40 à DN2500) et un transmetteur basé sur le modèle Hart 7TTH300 et disponible avec ou sans afficheur et avec les agréments IP66/67,Atex, IECEx et/ou à sécurité intrinsèque, permet de s'affranchir de l'utilisation d'un doigt de gant. « Il n'est donc plus besoin de réaliser des calculs complexes d'un puits thermométrique, ni de percer un trou dans la canalisation. Les uti-lisateurs n'ont plus à prendre en compte d'arrêt de production, ni de vidage de la canalisation, ni de soudure de bossage, ni de ressuage, ni de contrôle de la pression, ni de permis feu en zone explosible », explique Sandrine Guychard. La sécurité et la disponibilité de l'installation en sont ainsi considérablement améliorées. Au-delà de la facilité de montage,ABB insiste sur la réduction possible des coûts d'installation associés au capteur de surface. « Au niveau du Capex, la réduction des coûts peut atteindre jusqu'à 75 %, sans sacrifier la qualité de la me-sure », affirme Sandrine Guychard.
Mention Spéciale
La sonde de CH4 ,deCO 2 et d'humidité MGP261 de Vaisala
Le fabricant finlandais a développé la sonde MGP261, la première sonde in situ du marché mesurant le méthane (CH4 ), le dioxyde de carbone (CO2 )etl'humidité. C'est également une première pour Vaisala, qui se positionne ainsi sur un nouveau marché, à savoir celui de l'industrie du biogaz. Au cœur de la nouvelle sonde se trouve la technologie de mesure infrarouge non dispersive (NDIR) propriétaire Carbocap, qui met en œuvre une source infrarouge, un système de miroirs, un interféromètre Fabry-Pérot comme filtre et un détecteur dans un capteur compact. La nouvelle sonde affiche ainsi des étendues de mesure de 0 à 100% en volume (CH 4 et CO2 )etde0à25%en volume (H2 O), ou de - 10 à +60°C (point de rosée), une stabilité de ±2% en volume par an, une justesse de ±1% entre 40 et 70 %, pour le CH4 ,etentre 30 et 50%, pour le CO2 .Enétant certifiée Atex Zone 0 et Zone 1, la sonde MGP261 permet de déterminer la composition du gaz en temps réel, sans extraction ni traitement des échantillons.