P our beaucoup de personnes, notamment dans l'industrie, la réalité virtuelle (VR) est une technologie très récente, qui est l'une des composantes de l'industrie du futur. C'est ainsi que le marché a vu apparaître une foultitude de sociétés se positionnant sur ce segment de marché. Si la jeune pousse MiddleVR fait partie de ce mouvement, son fondateur et président, Sébastien Kuntz, travaille depuis bientôt vingt ans dans le domaine de la réalité virtuelle. «
Sébastien Kuntz, fondateur et président de MiddleVR
Une offre autour de trois activités
Avant la démocratisation des casques depuis une vingtaine d'années, les premiers casques de réalité virtuelle ont fait leur apparition dans les années 1960 et la Nasa a travaillé sur le domaine dans les années 1980. «
Les activités de MiddleVR s'articulent aujourd'hui au-tour de trois domaines : l'outil de téléconférence en réalité virtuelle pour les équipes de CAO improov 3 (bureau collaboratif virtuel),
l'outil de développement de réalité virtuelle MiddleVR for Unity et le développement sur mesure d'applications pour la formation professionnelle. «
Du côté de la société proprement dite, MiddleVR est passé, en un peu plus de six ans, d'une à trois activités et d'une personne à une vingtaine, majoritairement des ingénieurs en développement informatique, pour un chiffre d'affaires atteignant 1 million d'euros en 2017. La jeune pousse a même ouvert un bureau à Shanghai, en Chine, à la fin de l'année 2015, en plus de son bureau au Kremlin-Bicêtre(Val-de-Marne).Et les perspectives de croissance sont encore à l'avenant. «
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La réalité virtuelle peut également contribuer à prévenir les maladies et pathologies liées à une mauvaise conception des environnements de travail, à savoir les troubles musculo-squelettiques (TMS), qui représentent 87 % des maladies professionnelles en France. Grâce aux technologies immersives et collaboratives, les entreprises peuvent en effet mettre leurs salariés en situation et simuler l'utilisation d'un poste de travail qui n'existe pas encore.