Le dernier-né des débitmètres électromagnétiques d'Endress+ Hauser présente tous les avantages pour les applications de skids : compact, économique, performances, interface IO-Link.
L orsqu'un fabricant de skids souhaitait mettre en œuvre un débitmètre dans une de ses solutions, soit il choisissait un modèle de process ou mécanique (débitmètre à flotteur ou à turbine, par exemple) du suisse Endress+Hauser, soit il devait se tourner vers un modèle concurrent optimisé pour de telles applications. Désormais, ce même fabricant de skids pourra choisir le débitmètre électromagnétique Picomag, qu'Endress+ Hauser vient d'introduire. « L'un des premiers avantages de ce nouveau modèle est qu'il ne présente aucune pièce mécanique en mouvement,contrairement aux débitmètres mécaniques », explique Christian Knecht, responsable marketing Industries chez Endress+ Hauser France.
Mais pour parvenir à la grande compacité du Picomag –il est aussi compact que les modèles concurrents–, le fabricant a dû revoir sa copie. « Tout le principe de construction a été optimisé pour obtenir également un niveau de prix bas et des caractéristiques différentes de celles des modèles de process, en termes de performances, de linéarité », constate Christian Knecht. Au lieu de se présenter sous la forme d'un tube soudé à des brides, le tube de mesure du nouveau débitmètre est réalisé à partir de l'injection dans un moule, le corps en PEEK intégrant trois électrodes et étant associé à un circuit électronique qui épouse le tube –les bobines se situent de part et d'autres.
Le Picomag affiche une étendue de mesure maximale de 750 l/min, une erreur de mesure maximale de ±2% du débit volumique et une répétabilité de ±0,2% de la pleine échelle, et il est disponible selon quatre diamètres différents, de DN15 à DN50. Il supporte également des températures de process comprises entre - 10 °C et +70 °C et des pressions jusqu'à 16 bar (boîtier en acier inoxydable IP65/67). Différents raccords process sont disponibles, tels que les filetages NPT, R, interne, Tri-Clamp ouVictaulic.
Doté d'une interface IO-Link
« Le Picomag intègre plusieurs petites astuces, telles que la rotation automatique de l'écran TFT couleur 1,4 pouce, selon la position de montage, ou encore un système de réveil du Bluetooth », explique Christian Knecht. Afin d'éviter une connexion à distance non volontaire, l'interface Bluetooth se met en mode repos au bout de 5 min. Pour la réactiver, il suffit à l'opérateur de taper deux coups dessus le transmetteur, avec un tournevis par exemple – le premier coup permet d'afficher les paramètres et le second, de réveiller le Bluetooth, grâce à un capteur de vibrations intégré.
« Même s'il s'agit d'un modèle économique, nous avons voulu apporter des technologies modernes au Picomag. Il reprend ainsi les mêmes fonctionnalités de programmation que celles des transmetteurs de niveau Micropilot FMR10 et FMR20, tout se faisant depuis un smart-phone et l'application Android ou iOS SmartBlue (configuration de l'afficheur, récupération des données) », précise Christian Knecht.En plus du Bluetooth, des sorties 4-20 mA, 2-10V, TOR et à impulsions, le Picomag est le premier débitmètre du suisse disposant d'une interface IO-Link, mais pas le premier transmetteur. Il existe en effet déjà le capteur de pression Cerabar PMP23 et le détecteur de niveau Liquipoint FTW23.
Pour s'adapter à la multitude des applications mettant en œuvre des utilités (circuit de refroidissement d'un réacteur en agroalimentaire, dosage de colles basées sur des solvants aqueux en métallurgie, etc.), Endress+Hauser s'est organisé pour que le Picomag soit disponible sur stock, voire en grandes quantités.