L'une des innovations de LabView NXG 2.0 de National Instruments est la possibilité de créer des bibliothèques et des exécutables autonomes, et même de déployer ces exécutables sur le Web.
N euf mois seulement après avoir mis sur le marché la version 1.0, l'américain National Instruments a introduit LabView NXG 2.0, la nouvelle génération de son environnement de conception de systèmes LabView. « En plus de répondre aux besoins industriels, il s'agissait également de“rafraîchir”LabView,pas forcément en termes de fonctionnalité et de puissance, mais plutôt en termes d'interface graphique intuitive et pratique, qui était à la base de LabView il y a 30 ans », rappelle Emmanuel Roset, ingénieur marketing Produits DAQ et LabView, spécialiste en test temps réel chez National Instruments France.
D'où l'apparition de deux versions en parallèle : LabView 2017 pour répondre aux évolutions technologiques (cloud, systèmes distribués…), avec un ensemble de bibliothèques supplémentaires, et donc LabView NXG, une version incluse dans le même package que LabView 2017 et plus orientée vers les mesures automatisées et les analyses. « L'objectif est aussi que l'architecture (noyau stable et ouvert différent de celui de LabView au niveau de l'interface graphique) puisse servir à développer, dans le futur, un logiciel encore plus puissant que peut l'être déjà LabView 2017 », ajoute Emmanuel Roset.
Si la version 1.0 de LabView NXG se concentrait principalement sur l'acquisition de données, la version 2.0 répond aux exigences liées au test automatique. « Il s'agit de réaliser des mesures plus automatisées, avec des pas de test, que l'on peut intégrer dans un autre outil, par exemple un séquenceur de tests. Il faut donc pouvoir fabriquer les pas pour disposer d'une vision plus globale dans le déve-loppement complet d'une architecture (PC, drivers, matériel, etc.) », explique Emmanuel Roset.
C'est le nouvel outil SystemDesigner, qui permet donc de découvrir, de manière graphique, documentation et matériel, ainsi que de configurer le matériel. Une autre nouveauté est l'importation de bibliothèques de DLL externes, par exemple,etleco-pier/coller de fonctions écrites et programmées en langage C dans une boîte de dialogue. « On peut ainsi exécuter, donc compiler, le code dans LabView NXG 2.0. Cette fonctionnalité n'existe d'ailleurs pas dans LabView 2017 », précise Emmanuel Roset.
Déployer des exécutables sur le Web
Enfin, il est maintenant possible de créer des bibliothèques et des exécutables autonomes avec LabView NXG – auparavant, les ingénieurs étaient obligés d'utiliser l'environnement de développement pour les exécuter constamment– et même de déployer ces exécutables sur leWeb. « Le principe desWebVI est d'utiliser l'interface graphique de LabView NXG 2.0 et de créer le code HTML5 équivalent,code qui peut être ouvert dans n'importe quel navigateur Internet,sans avoir besoin d'ajouter un runtime sur la machine cible, voire même de pouvoir utiliser des tablettes numériques comme interface utilisateur », conclut Emmanuel Roset.
Les centrales de mesure et automates programmables Centrax CU de Camille Bauer Metrawatt
Mention Spéciale
Pour leurs systèmes de puissance, les industriels associent souvent une centrale de mesure et de surveillance à courant fort à un automate programmable. D'où le développement par Camille Bauer Metrawatt de la série Centrax CU. En plus des gains de câblage et de coût, de par la simplification de la structure, les Centrax CU3000 (montage en tableau) et Centrax CU5000 (montage sur rail DIN) permettent de créer un îlotage assurant la centralisation et le prétraitement des données pour ne remonter que les informations utiles, ce qui évite de surcharger le système central. Si la partie liée à la centrale repose sur celle de la série Sineax, l'automate programmable a été développé en interne (soft PLC), sur l'environnement de développement CoDeSys.