L'édition 2020 de Global Industrie verra la venue de 2 500 exposants, sur une surface de 110 000 m 2 . Avec 10 % d'exposants en plus par rapport à la précédente édition parisienne, la représentativité de l'offre proposée s'étoffe encore, notamment dans les domaines de l'IA et de l'électronique.
P lus de soixante-dix journalistes et invités avaient fait le déplacement pour la présentation à la presse de la prochaine édition du salon Global Industrie, qui ouvrira ses portes du 31 mars au 3 avril 2020 à Paris Nord Villepinte. La conférence de presse était d'ailleurs animée par la journaliste Nathalie Iannetta – les amateurs de sport apprécieront. C'est à ces « petits » détails que l'on comprend que le groupe français GL events Exhibitions, organisateur de l'évènement, a de grandes ambitions pour ce salon.
« À moins de deux mois et demi, nous sommes impatients que la manifestation ouvre ses portes. Il y a un alignement des planètes avec les gens qui parlent de l'industrie en bien, l'appui des pouvoirs politiques – le salon se dé-roulera sous le haut patronage du président de la République Emmanuel Macron –, un contexte économique favorable avec la création de 30 000 emplois en 2019, etc. C'est donc une année de confirmation, par rapport à la précédente édition parisienne en 2018 », lance Sébastien Gillet, directeur du salon.
Et cela semble très bien parti : avec 10 % d'exposants de plus que la précédente édition parisienne de 2018, la représentativité de l'offre proposée par l'exposition s'étoffe encore, notamment dans les domaines de l'intelligence artificielle (IA), avec un nouveau village éponyme, et de l'électronique. « Nous avons d'ailleurs redessiné l'implantation de l'exposition pour une meilleure visibilité, tout en conservant l'identité propre des quatre salons d'origine (Industrie, Midest, Smart Industrie et Tolexpo). Ce sont ainsi pas moins de 20 secteurs différents qui seront mis en avant », indique Sébastien Gillet.
La transition écologique à l'honneur
Parmi ces secteurs, citons la robotique, la mesure et le contrôle, l'informatique industrielle, l'usinage, le décol-letage et les machines spéciales, la fabrication additive et l'impression 3D, etc. L'organisateur prévoit la venue de 2 500 exposants, sur une surface de 110 000 m 2 . Il propose également une approche géographique, conçue pour les visiteurs recherchant des partenaires dans une région ou un pays spécifique, via la présence d'une dizaine de régions et d'une vingtaine de pays dont les entreprises sont regroupées par pavillons nationaux.
« L'ouverture à l'international est renforcée cette année, avec la présence d'environ 30 % de sociétés étrangères parmi les exposants. Entre le contexte économique favorable, le soutien des institutions (État, régions), la représentativité – le secteur des machines-outils est absent de la Foire de Hanovre et celui de la sous-traitance ne participe pas à EMO –, et l'approche géographique, tout est réuni pour que Global Industrie entre dans le top 3 des salons européens » affirme Sébastien Gillet.
La manifestation réserve encore d'autres nouveautés. « En tant que marque au service d'autres marques, le salon se déroulera sous le thème de la transition écologique (économie circulaire, développement durable, transition énergétique, etc.). Il servira d'outil pédagogique auprès des PME et PMI pour montrer au grand public que l'industrie est propre et belle », explique Sébastien Gillet. Les visiteurs pourront participer par exemple à une table ronde réunissant plusieurs responsables industriels, à une key-note technologique du Centre technique des industries mécaniques (Cetim) ou à des parcours « verts » dédiés. Autre enjeu pour la profession confrontée à un manque de personnel, la valorisation des savoir-faire métiers, de la richesse des filières et des carrières, des postes à pourvoir et des métiers du futur sera le rôle de la 3 e édition du Campus qui attire plus de 6 000 personnes, soit 13 % du nombre total de visiteurs. Les exposants pourront également en profiter pour diffuser des centaines d'offres d'emploi et rencontrer des personnes à la recherche de travail.
La 1 re édition des Golden Tech
Le Campus valorise les savoir-faire métiers, la richesse des filières et des carrières, les postes à pourvoir et les métiers du futur. Il accueillera également l'expérience Smile, destinée aux collégiens, et l'association « Elles bougent » pour la première fois.
Le Campus accueillera l'expérience Smile, destinée aux collégiens, pour la deuxième année consécutive et l'association « Elles bougent » pour la première fois. Cette dernière, créée en 2005, a pour objectif d'attirer les collégiennes, lycéennes et étudiantes vers les métiers de l'ingénierie (informatique, aéronautique, automobile, ferroviaire). « S'il y a une quinzaine d'années ils ne voulaient absolument pas de jeunes sur leurs salons, aujourd'hui, les exposants font venir leur personnel des res-sources humaines pour échanger avec les lycéens et les étudiants », constate Sébastien Gillet.
Enfin, en plus des Global Industrie Awards qui accueillent cette année les prix de l'industrie au féminin et de la transition écologique, GL events Exhibitions organise les Golden Tech. « Ce concours inédit permettra de distinguer les meilleurs profession-nels de tous les métiers industriels (tous âges confondus) et donc de promouvoir l'excellence, la diversité des métiers et la richesse des savoir-faire industriels auprès du grand public, et plus particulièrement des jeunes générations, qui auront tout le loisir de déambuler sur les 1 500 m 2 de la zone réservée aux Golden Tech », explique Julie Voyer, directrice adjointe du salon.
Durant les quatre jours du salon, une dizaine d'équipes de professionnels, composées chacune d'un chef d'équipe issu du tissu des PME/ETI françaises et de 16 experts sélectionnés par le premier, s'affronteront dans quatre grandes familles : la conception, la production – dans laquelle on retrouve les métrologues –, l'automatisation et l'optimisation. « La première épreuve, baptisée Genius et qui aura lieu avant l'évènement, évaluera l'inventivité de chaque équipe. Durant le salon, l'épreuve technique Works, d'une durée de deux heures, aura pour objectif de noter la dextérité et la performance de l'équipe dans les dix-sept défis proposés par métier. La troisième et dernière épreuve, de rapidité (Quiz), permettra aux équipes de récupérer des points bonus… mais aussi d'en perdre », poursuit Julie Voyer.