Les simulateurs HIL de National Instruments s'appuient sur des plateformes matérielles et logicielles ouvertes, modulaires et sur étagère. Les utilisateurs peuvent ainsi personnaliser plus facilement leurs systèmes de test en temps réel.
S il'édition 2016 de sa manifestation NIWeek avait vu l'introduction de la 2 e génération du transcepteur de signaux vectoriels (VST ; voir Mesures n° 887 ), il ne s'agissait pas de la seule annonce, loin sans faut, que l'américain National Instruments avait dévoilée. Parmi les différentes nouveautés, on trouve des simulateurs Hardware-In-the-Loop (HIL) clés en main, la première plateforme technologique dédiée au Time Sensitive Networking (TSN), de nouveaux «conduits » dans LabView 2016 ( voir encadré ci-dessous ), etc. « Dans les secteurs de l'automobile et de l'aéronautique, les contraintes au niveau des systèmes de test HIL sont très fortes en termes de charge, de tension, etc. – le standard PXI est par exemple limité à une puissance de 50 W par emplacement », rappelle Matthieu Ricord, ingénieur produits Test et RF chez National Instruments France. Avec ces nouveaux simula- L e p teurs, les ingénieurs en charge du test des logiciels embarqués sont en mesure de répondre aux critères de qualité propres aux secteurs automobile et aérospatial, en respectant les contraintes en termes de délais et de main-d'œuvre, ainsi que l'évolution des exigences de test. Réduire les coûts globaux Pour y parvenir, National Instruments s'appuie sur des plateformes matérielles (CompactRIO et PXI) et logicielles (LabView etVeriStand) ouvertes, modulaires et sur étagère. Les utilisateurs peuvent ainsi personnaliser plus facilement leurs systèmes de test en temps réel, pour y inclure traitement vidéo, génération et mesure de signaux RF pour des cibles radar, systèmes de surveillance de pression de pneumatiques, le tout dans un seul et même système. « Nous avons également développé les châssis SLSC12001. Ce chaînon manquant dans notre offre permet d'uniformiser le routage et le conditionnement des signaux, des charges et des commutateurs. Les industriels, qui devaient jusque-là faire eux-mêmes les différentes cartes d'interface, peuvent enfin se concentrer sur leur métier », ajoute Matthieu Ricord. Au-delà de la personnalisation proprement dite, les simulateurs HIL de National Instruments permettent de démarrer des tests rapidement afin d'identifier les éventuelles défaillances plus tôt, de réutiliser des modèles et du matériel en intégrant facilement des modèles logiciels et des systèmes tiers, via l'API standardASM XIL, ainsi que de réduire le coût global des tests, de la maintenance et, plus généralement, de la propriété des équipements.
D'autres nouveautés en matériel et en logiciel
• En partenariat avec Cisco et Intel, National Instruments fournit, avec la plateforme dédiée au Time Sensitive Networking (TSN), désormais les moyens de construire des systèmes distribués, dotés de capacités de synchronisation d'entrées/sorties, d'exécution de code et de communication déterministe entre boucles
de contrôle et de mesure distribuées, avec le protocole Ethernet standard comme support.
• La version LabView 2016 supporte plus de 500 instruments supplémentaires ainsi que la méthode des «conduits» qui simplifie la communication entre des sections de code parallèles (communication asynchrone sur un seul fil),
d'où une lisibilité du code améliorée et un temps de développement réduit. Cette version contient également cinq nouveaux compléments logiciels 64 bits, exploitant davantage de mémoire Ram et d'unités de stockage, et optimisant l'intégration des scripts Python via le nouveau toolkit Python Integration pour LabView (API d'Enthought).