C ’est en 2014 que le français Socomec a lancé la solution de mesure et de surveillance de l’énergie électrique Diris Digiware ( voir Mesures n° 870 ). « Le concept sur lequel est basé Diris Digiware est de mutualiser les fonctions pouvant l’être (l’affichage et la mesure de tension), afin de réduire le temps d’installation par un facteur 4. Avec Diris Digiware S, Diris Digiware DC et de nouvelles fonctionnalités, telles que le logiciel Webview intégré aux passerelles de communication et qui permet visualisation et exploitation à distance des mesures sauvegardées et en temps réel d’un grand nombre de produits, nous venons une nouvelle fois casser les codes en matière de mesure de l’énergie électrique », affirme Frédéric Kapps, responsable du marketing pour la France, le Benelux et la Suisse chez Socomec.
Socomec a fait évoluer son offre Diris Digiware, avec l’introduction de la série Diris Digiware S (en bas à droite), le logiciel Webview, les technologies AutoCorrect et VirtualMonitor.
La série Diris Digiware S est en effet une centrale de mesure avec trois capteurs de courant intégrés, pour la surveillance d’un départ tri-phasé ou de trois départs monophasés jusqu’à un courant maximum de 63 A. « Et tout cela dans un encombrement réduit, la largeur étant de seulement 54 mm. Positionnés directement en amont ou en aval des appareils de protection, ils s’associent au module de mesure de la tension Diris Digiware U pour mesurer les consommations, surveiller l’installation électrique et la qualité de l’alimentation », poursuit-il. Il existe trois versions du Diris Digiware S : le module S-130 pour le comptage, le S-135 pour l’analyse et le S-Datacenter pour la surveillance.
« Comme de plus en plus de demandes se font pour la distribution DC, pour les applications de datacenters , de smart buildings , de photovoltaïque, du ferroviaire, nous avons également introduit des modules pour les mesures DC », ajoute Thomas Léonard, en charge de la gamme Diris Digiware chez Socomec. On trouve ainsi, dans la série Diris Digiware DC, des modules de mesure de la tension Udc et du courant Idc, ainsi que des capteurs de courant continu (capteurs fermés et ouvrants, de 50 à 5 000 A et aux tailles variées).
Pour des installations encore plus fiables
Les capteurs intégrés des Diris Digiware (série I associée aux capteurs iTR et série S) et les nouveaux capteurs pour la centrale de mesure Diris A-40 – ils sont également compatibles au Diris Digiware –, disposent désormais des nouvelles technologies AutoCorrect et VirtualMonitor, auxquelles il faut ajouter PreciSense, qui garantit une précision unique de classe 0,5 (selon la norme CEI 61557-12) sur l’ensemble de la chaîne de mesure. « Nous voulions continuer à nous démarquer de la concurrence, qui est d’ailleurs toujours plus importante, et ap-porter une valeur ajoutée aux utilisateurs, en termes de simplicité et de performances », résume Thomas Léonard.
Avec la technologie AutoCorrect, les utilisateurs tels que les tableautiers peuvent avoir la garantie, à tout moment, du bon câblage des équipements. Le logiciel AutoCorrect permet en effet de contrôler automatiquement le câblage (repérage du séquencement des phases et configuration du sens du courant), de corriger d’éventuelles erreurs d’un simple clic. « Si le logiciel identifie deux tensions qui ne sont pas en phase, il suffit à l’utilisateur d’appuyer sur un bouton pour réaffecter les connexions, sans aucune intervention sur le câblage. Et comme la fonction est disponible hors charge, le tableautier n’est pas obligé de le faire sur site », explique Thomas Léonard.
La technologie Virtual-Monitor, elle, revient à installer une solution simple et économique pour surveiller l’état des appareils de protection. Elle assure la détection de la position ou de l’état du disjoncteur, la détection du déclenchement de la protection et le comptage du nombre de manœuvres. « VirtualMonitor permet aux utilisateurs finaux d’accéder à l’état de leurs appareils de protection sur l’ensemble de l’installation, à distance et en temps réel, et ce sans matériel ni câblage supplémentaire – aucun contact auxiliaire n’est nécessaire », conclut Thomas Léonard.