A la demande du constructeur Panasonic Toughbook, le cabinet de conseil IDC vient de réaliser une étude auprès d’entreprises françaises sur le taux de dommages subis par leurs ordinateurs portables. Il ressort de cette étude que 14,2 % du parc nécessite chaque année des réparations suite à des dommages. Ces dommages concernent principalement les claviers et les écrans (les batteries et les disques durs venant en troisième et quatrième position). Parmi les causes, la chute du PC arrive en première position, suivi par le renversement de liquide sur l'appareil.
Le cabinet IDC a également estimé à 1845 € le coût moyen de la réparation d’un PC portable, cette somme couvrant le prix des composants ainsi que les coûts liés aux pertes de données et à la perte de productivité. Considérant qu’un PC portable professionnel a une durée de vie moyenne de 3 ans, et que 5,783 millions de PC portables ont été vendus en France entre 2007 et 2009, les analystes estiment que les réparations coûteront 1,515 milliards d’euros aux entreprises françaises en 2010.
Pour David Daoud, analyste chez IDC, ce chiffre est amené à augmenter dans les années à venir : « l’utilisation de PC portables se démocratise, et nous prévoyons que d’ici à 2012 les ventes de PC portables professionnels dépasseront celles des PC de bureau. D’où l’importance pour les services achats de bien considérer la durée de vie des équipements. Et pour cela, le simple fait d’utiliser des PC semi-durcis, qui résistent aux agressions du quotidien (chutes et liquides renversés), suffit à réduire les risques de dommages de près de 80% ».
- 29 septembre 2010 -