[exclus="C++"]Le marché du test et de la mesure électronique peut compter en France sur deux principaux piliers que sont les secteurs de la défense, aéronautique et du spatiale, et celui des télécoms. Ces derniers représentent selon les analyses du cabinet d’études Décision réalisées pour le Simtec respectivement 30% et 22% des ventes en 2011. Deux autres segments se démarquent : l’éducation/recherche avec 9% et l’automobile avec 8%. Si le marché français a depuis longtemps tiré un trait sur l’euphorie précédent l’explosion de la bulle Internet de 2001, il progresse pour la deuxième année consécutive de plus de 7% (7,2% en 2010 et 7,6% en 2011). Il est évalué à 311,5 millions d’euros en 2011. Parmi tous les produits concernés par l’étude, ce sont les instruments modulaires et les logiciels associés qui génèrent les plus grosses ventes (48,35 M€ en 2011). Il faut toutefois noter qu’un analyseur de spectre modulaire n’est pas comptabilisé dans cette catégorie mais dans celle de l’instrument correspondant. Par ailleurs, les oscilloscopes ne figurent pas dans cette étude car Tektronix, un des trois plus importants acteurs du domaine n’est pas adhérent du Simtec et ne participe donc pas à cette étude. Enfin, il faut noter qu’un bon tiers du marché (104,7 M€) n’est pas lié à la vente de matériels mais à celui de services (réparation, vérification, étalonnage…). "C’est un marché stable, anticyclique et peu sensibles aux crises économiques", souligne Olivier Delrieu de Trescal.
- 18 juin 2012 -