Le Simtec, syndicat de l’instrumentation de mesure, du test et de la conversion d’énergie, fait état d'une baisse de son indice trimestriel pour la deuxième fois consécutive. Il est ainsi descendu à 1006,47 points au 2è trimestre 2013, soit un niveau qui reste tout de même peu ou prou équivalent à celui d’avant la crise de 2008/2009.
Cette baisse traduit le manque de visibilité que subit actuellement le marché français du test et de la mesure, selon le Simtec. "Le secteur du test et de la mesure est actuellement soumis à l’attentisme lié à la conjoncture macroéconomique. D’où un manque de visibilité flagrant, encore plus marqué que les années précédentes. Les quatre derniers mois de l’année seront donc décisifs", constate Eric Fauxpoint, président du comité études de marchés au Simtec.
Un bon dernier trimestre permettrait en effet de rattraper une première partie d'année 2013 morose. "Le premier semestre 2013 n’a certes pas été extraordinaire mais il n’a certainement pas été aussi mauvais qu’on aurait pu le craindre en début d’année. D’ailleurs, nous avons toujours refusé de sombrer dans la sinistrose ambiante et c’est pourquoi nous étions persuadés que notre prévision d’avril dernier, qui tablait sur une croissance nulle pour 2013, était tenable. Je pense qu’elle l’est encore", précise M. Fauxpoint.
Les raisons d’espérer une bonne fin d’année sont bien réelles. En premier lieu parce les débouchés porteurs en 2012, tels que les télécoms, l’aéronautique, l’éducation et la recherche, restent bien orientés en 2013. Mais ce n’est pas tout, comme nous l’explique M. Fauxpoint: "En France, le secteur du test et de la mesure se distingue par une saisonnalité de plus en plus marquée, notamment avec un dernier trimestre particulièrement fort. Ce qui nous laisse espérer une bonne fin d’année d’autant que certains indicateurs économiques tendent à sortir du rouge."