Sick n’a pas échappé à la crise comme la plupart des fournisseurs du domaine de l’instrumentation et des automatismes industriels. Mais il en faut plus pour ébranler cette société familiale allemande fondée en 1946 qui revendique son indépendance. « Notre groupe n’a jamais cru que la crise économique durerait très longtemps. Il a donc conservé sa structure et ses ressources humaines pendant cette période difficile pour se tenir prêt dès la reprise, indique Bernard Lejour (photo), directeur général de la filiale française. Ses ventes se sont effectivement redressées en 2010 et l’activité démarre ainsi plus vite en 2011. » Son chiffre d’affaires 2010 qui sera officiellement annoncé courant avril devrait dépasser son niveau d’avant crise. Il sera en effet légèrement supérieur à celui de 2008. Il avait décliné de façon importante en 2009 à 596,8 millions d’euros alors qu’il avait régulièrement progressé depuis 2005 passant de 593,5 millions d’euros à 737,3 millions d’euros en 2008. Le résultat a été bien entendu durement affecté chutant lui de 45,3 millions d’euros en 2008 à 3,5 millions d’euros en 2009.
La filiale française a également connu de 2003 à 2008 une régulière progression de son chiffre d’affaire qui est passé de 30 à 38,5 millions d’euros, avant que la crise ne l’escamote de 10 millions d’euros en 2009. Mais ce n’est déjà plus qu’un mauvais souvenir. « A environ 32,5 millions d’euros, nous n’avons pas encore retrouvé en 2010 notre niveau d’activités de 2008 mais nous sommes optimistes pour 2011. Notre objectif est de l’atteindre cette année, rapporte Bernard Lejour. Nous constatons toutefois qu’en France, le marché redémarre moins vite qu’en Allemagne ou en Italie. Notre activité a moins ralenti lors de la crise mais elle a plus de retard à l’allumage. »
- 18 mars 2011 -