Informatique embarquée : les entreprises françaises ont confiance dans les développements offshore

Le 04/08/2010 à 0:00
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Une étude, menée auprès d'une cinquantaine d'entreprises françaises qui développent des systèmes embarqués, tend à montrer que la part des développements effectués à l'étranger a tendance à augmenter. Cette étude a été réalisée par le cabinet Pierre Audoin Consultants pour le compte de HCL Technologies. Elle indique qu'à l'heure actuelle, 66 % des industriels de l'embarqué ont déjà recours à l'offshore, qu'il soit direct (prestataire asiatique, indien, etc.) ou indirect (prestataire français intégrant une part offshore dans ses prestations). On notera tout de même que, parmi ces entreprises qui confient tout ou partie de leurs développements à l'étranger, 82 % disposent déjà de leurs propres centres R&D offshore. Quoi qu'il en soit, pour une large majorité d'entreprises (toutes tailles confondues), la part des développements confiée à l'offshore tend à rester stable ou à augmenter. Parmi les raisons évoquées le plus souvent, trois se dégagent : on recherche en premier lieu à réduire les coûts (la crise économique ayant entraîné une forte réduction des budgets), mais on souhaite aussi accéder à des compétences clés (les pays indiens, notamment, ont acquis un grand savoir-faire dans les tests et la vérification logicielle). Les entreprises ayant participé à l'étude ont enfin mis en avant le caractère "flexible" du modèle offshore. Bien entendu, ce modèle offshore n'a pas que des avantages, et les industriels français de l'embarqué ne sont pas encore prêts à confier à des équipes étrangères leurs projets les plus critiques. On s'interroge également sur les problèmes de propriété intellectuelle, et enfin on s'inquiète des différentes "barrières" qui peuvent subsister (barrière culturelle, barrière de la langue).
- 4 août 2010 -

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