Wind River propose une plate-forme logicielle facilitant le développement d'applications destinées à l'Internet des objets, et répondant aux spécificités de ces systèmes, notamment la sécurité.
Les systèmes communicants forment aujourd'hui un véritable « Internet des objets », amené à s'étendre encore. Les nouvelles générations d'objets, comme les compteurs d'énergie, sont désormais connectés. Mais développer un système de communication de machine à machine (M2M) nécessite des fonctions particulières, notamment pour en assurer la sécurité. La nouvelle plate-forme logicielle de développement de Wind River répond à ces spécificités. Elle est basée sur les technologies M2M existantes de l’éditeur, incluses dans le précédent kit de développement embarqué de services intelligents M2M. Ici, « le but est de simplifier la conception et l'utilisation d'appareils communicants, principalement des systèmes embarqués », explique Brian Vezza, directeur des solutions M2M de la société.
Basée sur le système d'exploitation embarqué Wind River Linux, la plate-forme fournit une couche logicielle hébergeant des informations de configuration et de mise au point. Elle contient des composants pré-intégrés, et autorise l’intégration d’autres composants M2M. Machine virtuelle, OMA DM, OSGi, TR-069 et protocoles domotiques sont pris en charge. La connectivité proposée inclut la 3G, Bluetooth, Ethernet, Wi-Fi, ZigBee et Z-Wave, ce qui permet le déploiement sur des réseaux personnels (PAN), locaux (LAN) et étendus (WAN). La mise en place d'une gestion à distance sécurisée se fait notamment par le contrôle de ressource GRSecurity ou le mécanisme de migration sécurisée par clés TPM et outils de mesure d’intégrité. « Il est possible de créer une fonction de démarrage sécurisé, assurant que le matériel et le système d'exploitation n'ont pas été changés. Car les systèmes qui traditionnellement n'étaient pas connectés s'ouvrent maintenant à des attaques potentielles », explique Brian Vezza.
L'objectif de cette plate-forme de développement est de faciliter et d’accélérer l'implémentation des aspects de connectivité, de sécurité et de gestion. « Pour le développement d'applications M2M, le matériel, le système d'exploitation et les logiciels doivent fonctionner ensemble », précise Brian Vezza. Cette plate-forme vise ainsi à se substituer aux solutions « maison », afin d'en réduire la complexité due à l'intégration des composants matériels et logiciels. Cela devrait permettre aux entreprises de se concentrer sur leurs facteurs de différenciation, et de réduire le temps de mise sur le marché de leurs produits.
Antoine Cappelle