Une augmentation atteignable si le taux d’emploi des femmes était égal à celui des hommes, selon la Banque mondiale. En robotique, la Fédération internationale de robotique (IFR) soutient l'autonomisation des femmes dans l’industrie.
20%. C’est le taux de croissance que pourrait atteindre, en moyenne, le PIB par habitant si le taux d’emploi des femmes était égal à celui des hommes. Cette prévision de la Banque mondiale résonne particulièrement dans le secteur de l’industrie manufacturière aux États-Unis et au Canada qui attire seulement 33% de femmes. Le potentiel d'autonomisation des femmes et de lutte contre la pénurie de main-d'œuvre n'est actuellement exploité par aucun des 20 secteurs industriels étudiés par l'étude de McKinsey « Les femmes sur le lieu de travail ». Certains secteurs, comme la robotique, s’engagent pour réduire cet écart. « La robotique est un domaine fascinant et mon message clair est qu'il y a un grand avenir pour les femmes dans cette industrie, a déclaré Marina Bill, présidente de la Fédération internationale de robotique. Chaque année, l'écosystème de la robotique se développe davantage et nous voulons établir une référence en termes d'égalité des sexes. » A titre d’exemple, l’IFR a créé, en 2024, le prix « Women in Robotics », afin de récompenser et mettre en avant 10 femmes ayant contribué de manière significative au développement de la robotique.
La visibilité des femmes au cœur de ce secteur est un élément clef pour tenter de réduire l’écart entre les femmes et les hommes. Divers programmes ont été mis en place par les entreprises du secteur, s’adressant aux candidats dès leur plus jeune âge à l'école pour les intéresser aux nouvelles technologies liées à la robotique et aux professions des STIM. Ces programmes travaillent souvent en collaboration avec des initiatives gouvernementales, des universités et des projets de réseaux au niveau local.