Comme chaque été depuis 2009, National Instruments a dévoilé à Austin, lors de sa manifestation NIweek, l’ultime version de son logiciel de programmation graphique.
La plate-forme logicielle de développement graphique Labview qui fête ses 25 ans cette année. En effet, depuis 2009, National Instruments lance une nouvelle version de son logiciel phare chaque année à l’occasion de NIweek. Labview 2011 apporte son lot de nouveautés. Parmi elles figurent treize nouvelles fonctions qui ont été suggérées par les utilisateurs et qui ont réuni le plus de votes via la plate-forme Internet d’échanges d’idées. La plupart sont des fonctionnalités pour faciliter la programmation et l’usage de Labview mais qu’il est difficile de décrire par écrit. On peut toutefois noter que selon l’éditeur les principales nouveautés sont :
- une nouvelle palette de commandes et d’indicateurs pour le développement rapide d’interfaces utilisateurs plus modernes;
- la réutilisation du code avec le support des assemblages de
.NET, des structures .m et des nouvelles IP de Xilinx pour le Module Labview FPGA ;
- la division par cinq du temps nécessaire au chargement, à la liaison, à l’édition et à la compilation du code FPGA ;
- la construction et la distribution par programme d’exécutables sur cibles ;
- la génération de threads asynchrones pour créer des applications multithreads plus rapidement avec une nouvelle API de communication.
Mais surtout, il faut noter que, selon Ducan Hudson, directeur R&D Labview, « nous avons tout fait renforcer la stabilité de Labview. Pour ce faire, nous avons augmenté de 40 % le nombre d’heures de test manuels et nous avons doublé le nombre de fonctionnalités réalisées par la version alpha. Nous avons constaté que le nombre de nouveaux bugs relevés lors de la phase de développement a été réduit de 30 % par rapport aux versions précédentes ».
Youssef Belgnaoui